Compass Group France partenaire de la Coopération Agricole

Claire Cosson
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Compass Group France convention Coopérative Agricole

Servant 171 millions de repas chaque année (dont 300 000 dans les cantines scolaires), Compass Group France a toutes les raisons de vouloir se rapprocher du monde agricole français. Déjà signataire du Pacte Restaurons Demain, l’entreprise pousse son engagement envers les filières alimentaires encore plus loin avec, le 7 septembre, la signature d’une convention de partenariat avec La Coopérative Agricole.

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Objectif de cette opération ? Répondre bien sûr aux enjeux de la rémunération de agriculteurs en « leur garantissant des débouchés et des achats en volume) »; capitaliser sur le modèle coopératif pour avancer collectivement et créer du lien entre deux secteurs indépendants. Cette convention va en outre conduire Compass Group France à « faire évoluer sa politique d’achats pour contribuer à la rentabilité des filières et s’adapter au plus juste au contexte inflationniste ».

Les premiers bénéficiaires de nouveau partenariat sont les enfants des 25 écoles d’Issy-les-Moulineaux (92). Cliente de Scolarest, filiale de Compass spécialisée dans la restauration scolaire, la Ville s’est impliquée dans la démarche en intégrant dans son cahier des charges des critères en faveur d’une alimentation plus durable.

Lentilles et bœuf 

Afin d’évoluer vers un modèle plus vertueux, deux projets sont en cours de déploiement. A commencer par le développement d’une filière légumineuse. « L’objectif est d’augmenter le 30 % à 40 % d’ici 2030 la consommation de lentilles qui avoisine actuellement 570 tonnes ». Vient ensuite l’équilibre de la filière bœuf grâce à la rationalisation du nombre de bovins élevés vs les pièces de bœufs réellement consommés. Le Groupe utilise près de 1700 tonnes de viande bœuf par an. En travaillant avec les éleveurs sur la sélection de races à viande dédiées à la consommation, le groupe pense possible « de réduire de 20 % le nombre de vaches abattues par an, en garantissant la valorisation de l’ensemble de la carcasse. 6 000 vaches seraient abattues par an grâce à cette optimisation."

Claire Cosson
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