Le CNPO veut une répercussion des hausses de prix en restauration collective publique

Claire Cosson
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Plat avec des oeufs restauration

Avec 15,7 Md d’œufs produits en 2020, la France est le 1er producteur d’œufs en Europe. Reste qu’aujourd’hui, l’interprofession française des œufs et des ovoproduits (CNPO) doit faire face à une hausse des coûts de production sans précédent. Le tout associé à une diminution de volumes exceptionnelle (2,5 millions d’œufs par jour, soit 6 % de la production hexagonale).

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Dans un contexte de flambée des prix et baisse des volumes, liées à la fois à l’influenza aviaire et la guerre en Ukraine, les professionnels des ovoproduits tirent la sonnette d’alarme. La restauration collective étant l’un des premiers débouchés de la filière, ils réclament « une revalorisation tarifaire urgente et significative de la part des acheteurs publics de la restauration collective en gestion directe. »

« En effet, dans la plupart des cas, le régime de la commande publique des achats alimentaires ne permet de répercuter ni la flambée du prix des matières premières agricoles ni la hausse des autres coûts de production », explique le CNPO qui préconise deux mesures afin de continuer à assurer l’approvisionnement des restaurants collectifs :

  • L’aménagement dans l’urgence des conditions d’exécution des marchés publics afin que les acheteurs en restauration collective puissent prévoir et activer une revalorisation indispensable du prix des ovoproduits achetés par les marchés publics.
  •  L’augmentation du budget alloué par l’État et les collectivités à l’achat des denrées alimentaires et des prestations de restauration collective. 
Claire Cosson
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