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Blois : la gestion directe fait son come-back !

Ingrid Proust
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Enfants à la cantine de Blois

« Après une vingtaine d’années où des opérateurs privés ont géré notre restauration scolaire, nous avons décidé de reprendre en main cette question centrale pour la santé et l’éducation au goût de nos enfants », annonce Benjamin Vételé, adjoint au maire de Blois (41), chargé de l’Éducation. 

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Jusqu’au 1er janvier dernier, la municipalité collaborait avec la société Api Restauration, qui, elle-même, avait succédé à Elior, pour fournir 3 500 repas au quotidien. « Api Restauration a rempli ses objectifs contractuels. Mais nous souhaitons être plus réactifs et réduire la bride de décision pour accroître notre approvisionnement en produits locaux et bio, avec l’ambition d’être à 100 % en 2030 », précise Benjamin Vételé. Et d’ajouter : « En 2023, les produits de qualité et durables ont représenté en valeur 40 % de nos achats, et le bio 29 %. Cette année, nous serons respectivement à 66 % et à 50 % ». 
Afin de parvenir à ses fins, la municipalité de Blois a créé une société publique locale avec cinq communes proches. But de la démarche : développer les produits locaux à l’échelle du territoire. Les élus souhaitent en effet installer de nouveaux maraîchers et mettre sur pieds une légumerie. À Blois, les tarifs de la cantine demeurent inchangés. « Mais nous allons dépasser 2 € en coût matière par repas, confie Benjamin Vételé. Nous devrons procéder à une réévaluation tarifaire, qui restera très progressive pour accueillir un maximum d’enfants ». 

Ingrid Proust
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