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Menu végétarien : Greenpeace vent debout contre l’arrêté en préparation sur la qualité des repas à la cantine

Claire Cosson
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légumineuses lentilles pois chiche

Décidément, le menu végétarien fait couler beaucoup d’encre ! Tandis que la nouvelle version de l’arrêté de 2011 relatif à la qualité des menus dans les cantines scolaires, est en cours de révision par les ministères de l’Agriculture, de la Transition écologique et de la Santé, le voilà qui revient au centre des débats. Le menu végétarien quotidien va-t-il devenir illégal ?

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L’option végétarienne quotidienne dans les cantines scolaires est d’ores et déjà une réalité dans plus de 200 villes et communes d’après une enquête de Greenpeace France. Le nouvel arrêté en cours de préparation sur la qualité des repas dans les cantines scolaires « pourrait mettre en péril la possibilité de proposer cette option végétarienne quotidienne dans les cantines du premier degré », dénonce l’organisation non gouvernementale. « La nouvelle version prévoit à ce stade une fréquence minimale de quatre repas sur 20 avec de la viande, et de quatre repas sur 20 avec du poisson. Ce qui laisserait de la place à 12 repas végétariens sur 20 au maximum », affirme Greenpeace. Or, dans les établissements où l’option végétarienne doit être choisie au trimestre ou à l’année, cette fréquence ne pourrait pas être respectée : le repas végétarien serait servi de fait tous les jours pour la durée en question, sans possibilité d’alterner avec le menu qui intègre de la viande ou du poisson comme le stipule l’arrêté.

En effet, pour limiter le gaspillage alimentaire, une majorité des structures de restauration scolaire du premier degré (écoles maternelles et primaires, gérées par les villes et communes) demandent aux familles de choisir les menus pour le trimestre ou l’année. Pourquoi ? Parce qu’elles ne sont pas en mesure de proposer plusieurs menus différents (végétariens ou non) pour chaque enfant au quotidien. «La quasi-totalité des cantines du premier degré se verraient donc empêchées de proposer le menu végétarien, alors même qu’elles sont de loin les plus impliquées dans cette offre à l’échelle de la restauration collective. De plus, les cantines qui proposent déjà cette option risqueraient de se retrouver dans l’illégalité », estime Greenpeace.

Par conséquent, l'ONG demande aux trois ministères concernés « qu’ils revoient leur copie » et que le gouvernement "n’entrave pas la mise en place d’une option végétarienne quotidienne pour les collectivités qui le souhaitent." Un souhait qui semble d'autant plus logique sachant que les lois Egalim et Climat et Résilience ont imposé au moins un repas végétarien hebdomadaire et l’expérimentation du repas végétarien quotidien en restauration collective. 

 

Claire Cosson
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