Nouveau plan de vol pour Les Marmites Volantes
Optimiste : Ariane Delmas, cofondatrice et directrice générale des Marmites Volantes, l’est ! Pour cette diplômée de l'ESCP Europe à l’énergie communicative, tout est possible. Même livrer des repas de qualité à vélo cargo électrique en zone urbaine, si on s’en donne les moyens.
Et de fait, depuis dix ans, cette mère de deux enfants, mariée à un chef cuisinier, semble avoir trouvé la bonne recette pour développer ce concept via son entreprise qui compte désormais : 2 restaurants commerciaux (Paris/IDF), une cafétéria étudiante (5e), une activité livraison de repas chauds en entreprise et une offre de restauration collective dans les établissements scolaires.
Agréées Esus en 2021, Les Marmites Volantes réalisent aujourd’hui 2 M€ de recettes et comptent 36 collaborateurs. Des chiffres qui devraient encore grimper dans les mois à venir. « En juillet dernier, nous avons ouvert un nouvel atelier culinaire à Saint-Denis (93). Avec cet outil, représentant un investissement de 1 M€ (légumerie, mûrisserie, fours mixtes, marmite basculante, cellule de refroidissement…), nous fabriquons actuellement 1 100 repas/jour et livrons 17 écoles privées pour la restauration scolaire. À terme, notre capacité de production pourra atteindre 2 500 repas au quotidien », explique Ariane Delmas.
Et coprésidente de La Communauté Ecotable d’ajouter, « notre objectif n’est pas de nourrir tous les enfants d’Ile-de-France, mais de faire bouger les lignes en restauration collective et faire en sorte que le bien-manger soit accessible pour tous. » La patronne militante n’en garde pas moins les pieds sur terre ! « Les Marmites Volantes ont pour objectif d’être une entreprise rentable tout en conservant ses valeurs initiales », martèle-t-elle.
Parmi ses dernières, il y a celle de cuisiner des produits bruts, bio, locaux et de saison. « Nous travaillons avec différentes sociétés, dont Biocoop Restauration, Quart de Lait ou bien encore les Viandes du Châteauneuf et le grossiste Atypique qui nous donnent la possibilité de servir des repas aux enfants à 60 % bio pour un coût denrée à 1,90 € », commente la cofondatrice. Une jolie offre qui séduit déjà d’autres collectivités et établissements privés. Plusieurs discussions sont ainsi engagées dans les départements parisiens dont celui du Val-de-Marne. « Une deuxième cuisine centrale verra le jour cette année pour être au plus près de nos clients », conclut Ariane Delmas.