Flunch a Faim de restauration rapide
Bien décidé à s'imposer sur le segment de la restauration rapide, Flunch a inauguré il y a quelques semaines à Lille un tout nouveau concept. Baptisé Faim, ce dernier mise sur l'innovation avec la technologie Amazon qui permet au client d'évoluer en totale autonomie.
Stratégie offensive pour l’inoxydable chaîne de restauration en libre-service française. Flunch a inauguré à Lille en septembre une unité-test de son nouveau concept baptisé Faim. Ce dernier a pour vocation de positionner le groupe sur le segment de la restauration rapide.
« Nous ne sommes pas présent sur les marchés de proximité. Nos implantations historiques dans les centres commerciaux limitent la partie à emporter et livraison. Or, ce sont des marchés en pleine croissance. Ce concept répond à ces attentes tout en gardant la cohérence avec Flunch qui s’est construit autour de plats cuisinés et de la tradition française », résume Hervé Rampal, directeur général de Flunch.
Destiné à un environnement urbain avec un flux important, Faim est un vrai concentré d’innovations. Pour fluidifier et accélérer le parcours client, Flunch a adopté la technologie Just Walk Out by Amazon qui permet au client de se servir en libre-service et de payer en totale autonomie.
Un concentré d’innovations
Le système repose sur un réseau de caméras et de capteurs capables de détecter chaque produit pris ou reposé en rayon. Ces données alimentent un panier virtuel, qui se finalise automatiquement au moment du paiement : il suffit juste de passer sa carte bancaire à la sortie. « Aux Etats-Unis, le client doit présenter sa carte de paiement à l’entrée. Nous avons travaillé avec Amazon pour modifier cela afin que l’identification n’intervienne qu’à la fin », précise Hervé Rampal.
L’offre en libre-service qui couvre tous les instants de consommation est complétée par deux plats cuisinés servis minute. Rien n’est cuisiné sur place, tout vient des ateliers de production de Flunch. A terme, l’activité livraison devra représenter 30 % de l’activité. Objectif de ce premier établissement de 120 m2 : réaliser 650 000 € de CA avec un ticket moyen qui tourne pour l’heure autour de 4,50 € avec des plats qui démarrent à 5,50 €. L’idée est aussi d’éprouver le modèle. Et cela semble bien parti : deux autres unités ouvriront avant l’été 2026.