Disco Burgers, le hit de la rentrée

Myriam Darmoni
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BD Disco Burgers (c)Myriam Darmoni

Loin d’être un ovni, les burgers scellés de Disco Burgers pourraient bien faire du bruit dans la planète street-food. 

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Un an de test, et une machine sur mesure

Aux manettes, Louis Reveilhac et Augustin Houette, 27 ans. Tous deux ont la tête bien faite : école hôtelière de Lausanne, EM Lyon et ESCP et des rêves de restauration. Après un premier concept (Les Gratineurs), ils souhaitent se frotter au public et sortir de leur cuisine. L’idée de leurs burgers scellés vient d’Asie et… des réseaux sociaux. Ils testent la formule durant les festivals d’été. Cela leur permet de peaufiner les recettes et d’améliorer « la » machine. Car pour réaliser leurs fameux burgers, il leur faut une presse. « Nous en avons acheté une, que nous avons testée, puis nous avons demandé au fournisseur de l’adapter ». Ils s’en procurent 10, pour un investissement de 20 k€
Pour le pain, ils passent par Les Reconvertis, qui les livrent trois fois par semaine. « Le pâton fait 130 g au lieu des 80 g requis. Quant aux chutes, nous les proposons en sides. » Un succès ! La mise sur pied est récente (début juillet), mais ils écoulent déjà 120 burgers par jour dans leur petite échoppe de 40 m2 à la déco seventies-disco. Tout a été chiné. 

Un investissement de 400 k€ et une adresse finement cherchée

Pour ouvrir, ils ont investi 400 k€. Ils ont cherché le lieu pendant 1 an (le temps pour adapter la machine). « Nous voulions un emplacement premium. Nous avions ciblé des quartiers, puis des rues, et enfin des numéros de rue. Le haut de la rue de Douai (Paris 9e) nous a paru parfait », explique Augustin Houette. 
3 recettes de burgers : 1 « classique » Bee Cheese, 1 végétarien, l’Italo Disco et un brillantissime Kool & the Lamb : de l’effilochée d’épaule d’agneau cuite 24 h à basse température parfumée de cumin, pickles d’oignon rouges, citron vert et menthe. Tout est cuisiné sur place et devant le client. L’approvisionnement des produits est local (Bermudes pour les fruits et légumes), viandes françaises ou d’Irlande pour l’agneau. Côté digital, un QR Code de commande et de paiement, orchestré par Dood et bien sûr un compte Instagram, totalisant déjà 1,5 million de vues. 

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DISCO BURGER
Myriam Darmoni
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