Devor, 11 villes ouvertes pour la fin de l’année

On avait laissé Jean Valfort il y a un peu plus d’un an. A l’époque, en pleine crise sanitaire, le restaurateur, fondateur de Panorama Group, et surtout de marques virtuelles dédiées à la livraison, rebaptisait l’entité Dark Kitchen (créée en 2018) en Devor (Delivered to your door) et décidait, avec son associé Charles Drouhault, de franchiser ses fameuses marques. Depuis, les restaurants ont réouvert et la livraison s’est installée. Devor semble avoir trouvé son modèle. « Nous ouvrons plusieurs cuisines d’ici la fin de l’année avec comme objectif d’être présent dans 9 à 11 villes. Actuellement, nous avons 6 franchisés », explique Jean Valfort. Ces fameuses cuisines sont des « hubs », des locaux ouverts sur la rue et qui s’inscrivent dans la vie de quartier : Paris, Boulogne, Bordeaux, Lille, Le Havre sont actuellement opérés.
Devor fournit les marques, le matériel, l’approvisionnement, la technologie, la gestion avec les plateformes. Tout est optimisé de la gestion des achats, des stocks et bien sûr des commandes. « Nous fournissons 9 marques clés en main à nos franchisés. Elles ont été pensées pour être opérées ensemble, sans temps mort. Les locaux font entre 80 et 150 m2. Chaque cuisine emploie 6 à 8 salariés », développe le dirigeant.

 

Dans ce marché disputé de la livraison et des marques virtuelles, la force de Devor, outre les relations privilégiées et négociées avec les plateformes, c’est son « FoodLab », Explor, un laboratoire qui analyse les tendances de consommations pour créer des nouvelles marques. Aux burgers et poutines qui font le succès de l’enseigne, viennent tout juste de s’ajouter 2 nouvelles marques de cuisine asiatique : Gyoza Bowl, des bols d’inspirations japonaises dans lesquels le gyoza est roi, histoire de « changer du poké » et Oba Bao, des sandwichs taïwanais. Chaque recette est déclinée en version veggie, opérée avec Garden Gourmet. Et comme toujours les recettes ont été adaptées à la livraison.
Autre point fort de Devor, la technologie pointue. « Nous avons développé notre propre agrégateur de commandes, mais aussi un outil qui permet de prévoir les stocks et mutualiser les commandes. Nous croyons beaucoup à la technologie pour maximiser les marques. C’est un investissement qui en vaut la peine », conclut Jean Valfort.