The Fat Broccoli ou comment rendre sexy le veggie

The Fat Broccoli, c’est l’histoire de Charlotte Chenevier et Antoine Prénaud qui voulaient créer un business alliant plaisir et impact environnemental. Ces deux jeunes trentenaires ont le déclic en devenant parents. On est en 2020… « Nous voulions mettre notre énergie entrepreneuriale au service de la transition », explique Charlotte Chenevier. Pour ce faire, ils vont vendre leur entreprise de brand content, Canard & Compagnie, réaliser une levée de fonds de 230 000 € et investir 238 000 € pour ouvrir The Fat Broccoli. Ils sont entre temps rejoints dans l’aventure par Manon Manfredi, détentrice d’un CAP cuisine et qui a œuvré dans la foodtech (Popchef). Elle sera la conceptrice de la carte et de l’opérationnel. 
Il trouve un local de 45 m2 dans le 8e arrondissement, rue de Washington. Un ancien Pokawa... « Nous voulions un emplacement précis dans les quartiers d’affaires afin de nourrir les cadres à la pause déjeuner », précise la jeune femme. Ils confient la création du lieu à Midi Quinze qui leur crée le design et l’identité de marque et aux architectes de Toit et Moi. 

Dès l’ouverture, ils tournent à une centaine de clients par jour, mais visent les 150. Le ticket moyen est de 14,70 € pour une formule offrant un plat/sandwich, un dessert et un side. La vente se fait au comptoir, le lieu n’offrant que 5 places assises. Particularité ? Les recettes sont préparées dans un atelier du 78. « A terme, nous voulons avoir notre propre atelier », explique la créatrice. Et pour éviter le gâchis, Too Good To Go s’occupe des restes ainsi que Linkee pour aider les étudiants dans le besoin. Ils espèrent à terme être référencés par Ecotable. Déjà, tous les produits d’hygiène sont référencés. Leur objectif est d'ouvrir 30 restaurants en France et en Belgique et développer le BtoB.