Tigermilk se développe et se diversifie

Chloé Labiche
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Et de cinq pour la petite chaîne qui monte ! Tigermilk, lancée en 2019 par un trio familial emmené par Alexis Melikov, a ouvert un nouvel établissement à Lille le 15 septembre en plus de ses trois unités parisiennes et de son restaurant à Bruxelles. Dans les six mois à venir, l’enseigne aux influences sud-américaines devrait également s’implanter à Bordeaux et Amsterdam.

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Avec un modèle « idéal » de 300 m2 pour 100 à 120 places assises. Un développement qu’Alexis Melikov n’envisage pour l’heure qu’en propre, « nous sommes convaincus que le produit est très difficile à franchiser. Le rapport qualité prix met beaucoup de tension sur l’ensemble des départements : achats, RH, formations… Pas de secret, il faut des équipes ultra-dédiées au projet ».

Malgré un ticket moyen tenu de 17-18 € le midi et de 23-24 € le soir, Tigermilk ne transige pas sur le sourcing et a fait le choix du direct producteurs, pour la viande fermière et le poisson MSC. Cartes et références réduites permettent cependant à la chaîne, qui sert environ 1 300 couverts/jour, d’assurer des volumes conséquents. L’autre grand enjeu pour Tigermilk demeure l’expérience client que l’équipe soigne particulièrement. « Nous ne pouvons plus nous affranchir de cela. Nous ne sommes pas des saltimbanques mais nous sommes clairement dans le divertissement ».

Et la crise n’a définitivement pas entamé l’appétit du rugissant Tigermilk qui s’apprête à lancer de façon pérenne une marque de tacos en restauration rapide testée pendant le confinement. Baptisée Nomas Tacos, elle prépare trois ouvertures simultanées à Paris et Lille d’ici novembre sur un modèle de 50 m2 et une dizaine de places assises, avec une ambition d’une dizaine d’ouvertures par an.

Chloé Labiche
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