[Top 100] R&O Seafood Gastronomy (2e) attend tous les feux verts

Redoutée par les vacanciers pour ses terribles piqûres, la vive fait désormais partie d’une gamme de « poissons oubliés » proposée par R&O aux restaurateurs.

Ces poissons délaissés présentent des avantages. « Ils sont pêchés près de nos côtes, ce qui n’est pas le cas des produits les plus cuisinés, cabillaud, saumon, lieu, bar, daurade », explique Cédric Gabrieli, le directeur commercial RHD de R&O. Autre atout de taille : leur prix. « Un turbot d’élevage s’achète 15 € le kilo quand les “poissons oubliés”, tous sauvages qui plus est, ne dépassent pas les 10 € », insiste Cédric Gabrieli.

Merci aux sushis !

À quand les sushis de vive ? Car c’est essentiellement à la restauration asiatique (sushis, poke bowls, woks), qui assure 50 % de son activité RHD, que R&O doit d’avoir été relativement épargné par la crise Covid en 2020 (- 5,2 % de CA). « La restauration asiatique déjà formatée pour la vente à emporter s’est montrée particulièrement résiliente l’année dernière », analyse Cédric Gabrieli. Le numéro deux de notre Top 100 attend maintenant le redémarrage des autres segments de son activité restauration. La restauration traditionnelle (35 % du CA RHD), toujours affectée par l’arrêt des repas d’affaires et la rareté des touristes étrangers, la restauration collective (de 10 à 15 %) et surtout le catering (avions, trains) sont encore en net retrait. Mais Cédric Gabrieli se montre optimiste. « Sans nouvel accident sanitaire, nous espérons retrouver dès Noël notre niveau d’activité de 2019. »

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