Vénissieux : Top départ pour la nouvelle cuisine centrale

Claire Cosson
GESTION DIRECTE
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Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! Après quelques mois de retard, la nouvelle cuisine centrale de Vénissieux a finalement ouvert ses portes fin mars. Tournant aujourd’hui à plein régime, elle est en mesure de fournir jusqu’à 6 000 repas par jour, principalement à destination des restaurants scolaires, mais aussi des Ehpad et des centres de loisirs.
Pour Michèle Picard, maire de Vénissieux, la construction de cette nouvelle cuisine répond à plusieurs enjeux : sociaux, familiaux, et de santé publique. « À Vénissieux, beaucoup d’enfants n’ont pour seul repas équilibré que celui de la cantine. On ne doit pas oublier cette réalité. Notre objectif est clair : proposer à tous les enfants un repas équilibré, avec des produits bio et des fournisseurs de proximité » indique-t-elle. Les tarifs varient de 1 € à 3,70 € par repas, avec une participation de la ville qui peut atteindre les 88 % suivant les quotients familiaux.
Des machines pour lutter contre les TMSFort d’un investissement de 8,8 M€ dont 1,2 M€ financé par l’Etat, la cuisine centrale s’étend sur 2 223 m2. Les outils de production ayant été renouvelés à hauteur de 98 %, l’ensemble des agents a été formé à l’utilisation de tous les nouveaux matériels. « Seuls un four, une sauteuse et une cellule de refroidissement ont fait le déménagement depuis les anciens locaux », détaille Sophie Ritter, la directrice de la régie de restauration.L’accent a également été mis sur le bien-être des cuisiniers qui travaillent au quotidien dans l’enceinte. Afin de limiter au minimum les troubles musculo-squelettiques ou le syndrome du canal carpien, des machines vont ainsi remplacer les humains, notamment lors des taches fastidieuses, fatigantes et répétitives, telles que : l’emballage, le conditionnement ou le dosage.
Claire Cosson
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