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A quand 50 % de femmes "on board ?"

Hakim Azzouzi
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Du point de vue "comptable, la loi a fait son office. La France se situe au premier rang mondial en termes de féminisation des conseils d'administration des grandes entreprises cotées. Chez Sodexo, Kering, Ipsos, CGG, la multinationale Alten… Chez cette dernière, où je suis par ailleurs membre du conseil d'administration, la question de la féminisation des postes est même récurrente et sur-veillée de très près par la direction générale.

Il n'empêche : en 2021, la représentation féminine au sein des conseils d'administration atteint les 46 %. Cette proportion a plus que triplé en dix ans ! On ne peut que s'en féliciter… Même si cela paraît plus que normal au final : après tout, les femmes représentent 50% de la société !

Cependant, la loi Copé-Zimmermann atteint aujourd'hui ses limites. La parité au sein des instances de gouvernance des sociétés non cotées et des PME, reste limitée. Et globalement, les femmes restent encore trop peu nombreuses au sein des comités exécutifs et de direction (moins d'un quart des postes pour les entreprises du SBF 120 en 2021) et dans l'ensemble des postes à responsabilités.

En clair, il y a des femmes dans les instances (conseils d'administration et conseil de surveillance) mais pas dans les comités Exécutifs, là où les cadres dirigeants pilotent vraiment l'entreprise. Mal-gré tout, il y a quelques exceptions, comme dans cette grande société de XXX, qui nous a réclamé uniquement des candidates femmes pour remplacer sa DRH.

La parité hommes-femmes s'impose

L'égalité entre les hommes et les femmes a été déclarée grande cause du quinquennat d'Emmanuel Macron. D'où la récente proposition de loi qui veut imposer aux entreprises de plus de 1000 salariés une proportion d'au moins 30 % de femmes chez les "cadres dirigeants et membres des instances dirigeantes" en 2027 et de 40 % en 2030.

Bien sur, les détracteurs de cette loi ressortent les mêmes arguments, à savoir le fait qu'il n'y a pas assez de jeunes femmes dans les écoles de commerce ou les écoles d'ingénieurs... c'est-à-dire là où on recrute les futurs dirigeants. Des arguments auxquels je suis forcément sensible, en tant que dirigeante d'un cabinet spécialisé dans le recrutement. Mais les mentalités évoluent. La féminisation des conseils d'administration a déjà commencé à jouer son rôle d'émulation…

Nous avons dans nos leaders des femmes brillantes qui constituent des modèles. De quoi inspirer les jeunes générations qui suivent les modèles de leaders qui les inspirent. Cela donne des perspectives de carrière à de plus en plus de femmes… Clairement, la diversité est une réelle opportunité pour attirer ou conserver des talents.


De notre côté, chez Labeille Conseil, nous prêtons une attention particulière à notre attractivité auprès des femmes, notamment quand nous faisons du « sourcing » de candidats. Faites nous confiance !

Hakim Azzouzi
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