A l’Umih, Thierry Marx promet un mandat social et environnemental

Claire-Sophie Martin
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UMIH THIERRY MARX ET ÉRIC ABIHSSIRA

A la suite des récentes élections pour la présidence de l'Umih, le duo Thierry Marx et Éric Abihssira s'est distingué et représentera la filière pour les quatre ans à venir. 

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« Mon combat n’est pas politique. Je suis un homme de l’associatif. Mon ambition est de travailler pour le bien commun et que tout le monde laisse ses idéologies au vestiaire ».

« Quatre ans, ce ne sera pas de trop » : le chef Thierry Marx, 63 ans, qui vient d’être élu à la présidence confédérale de l’Umih (syndicat représentatif des métiers de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme avec 35 000 adhérents) ne cache pas ses nombreuses ambitions pour la filière qui compte pour 7 % du PIB avec 84 Md€ de CA. Lui qui avoue été surpris par les résultats du second tour. Avec son colistier Éric Abihssira, désormais vice-président de l’Umih, ils ont obtenu plus de 70 % des voix au second tour des élections face au restaurateur Stéphane Manigold. Pour Thierry Marx, qui multiplie les casquettes - chef étoilé, porte-parole de l’association Bleu-Blanc-Cœur, fondateur de Cuisine Mode d’emploi, président de jurys de concours et autres - l’enjeu est de taille. Car le chef veut avant tout rassembler. « Mon combat n’est pas politique. Je suis un homme de l’associatif. Mon ambition est de travailler pour le bien commun et que tout le monde laisse ses idéologies au vestiaire ».

 

Objectif : décentraliser

Pour ce mandat, qu’il souhaite discret et efficace, le nouveau duo met avant tout en avant des exigences sociales et environnementales. Les chantiers seront nombreux et divers, à commencer par la question des heures supplémentaires, la protection sociale mais aussi la formation professionnelle : « une façon de valoriser l’attractivité et l’épanouissement liés à nos métiers », explique le chef. Un président qui souhaite s’inspirer du modèle de l’ancien président de l’Umih André Daguin et qui tient à écouter la base sur le terrain, tant les adhérents que les présidents de régions. Le duo insiste sur la décentralisation et notamment la « déparisianisation » des actions avec un fort maillage du territoire et des engagements menés sur le terrain en régions. Pour preuve, le prochain congrès de l’Umih aura lieu à Brest du 22 au 25 novembre.

Claire-Sophie Martin
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