Une vitrine pour les Maîtres Cuisiniers de France

Thierry Goussin
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Régis Legain et Christian Têtedoie.

Après leur Congrès d'automne en Anjou, les MCF se retrouveront à Deauville du 13 au 15 mars 2025 pour leur Congrès mondial.

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Née en 1951, l'association des Maîtres Cuisiniers de France a désormais pignon sur rue dans la capitale. Elle doit inaugurer le 4 novembre sa «Maison» située au 13 rue du Quatre septembre, à deux pas de l'Opéra. Auparavant localisée rue Blanche, l'association dispose désormais sur 300 m² d'une cuisine professionnelle pour des démonstrations de chefs, d'une salle de réunion et de salons pour de l'événementiel. « Les chefs pourront faire leur promotion à Paris. La Maison des Maîtres Cuisiniers de France sera un lieu relais, pour rencontrer la presse et mettre en avant le travail de nos partenaires », se réjouit Christian Têtedoie, qui préside l'association depuis 2011.

En attendant cette inauguration, le chef était avec 34 confrères, membres du Comex et délégués de région, en Anjou du 13 au 15 octobre pour le Congrès d'automne des MCF. Les cuisiniers ont longuement abordé lors de leurs échanges la question du recrutement, de la fidélisation des équipes et de la formation.  « Les classes ne sont pas pleines, des jeunes abandonnent en cours de route. Même notre concours MAF attire moins de candidats, 100 cette année contre 800 quand je l'ai fait », s'inquiète Christian Têtedoie. Pour le local de l'étape et chef du Bosquet Régis Legain, qui a signé le dîner de gala, « nous sommes à un tournant du management. Il faut respecter les heures et travailler au bien-être si l'on veut garder nos jeunes ». Les chefs ont aussi fait le point sur le partenariat avec le label éco-responsable Green Food, qui en un an a convaincu une cinquantaine d'entre eux. Alors que la clientèle des établissements gastronomiques est de plus en plus avertie, l'association souhaite relever son niveau d'exigence. « Nous songeons à un contrôle régulier, tous les ans ou deux ans, pour veiller au maintien du niveau de qualité requis », confie Christian Têtedoie.
 

Thierry Goussin
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