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[Apprentis des HCR] L’Umih demande à Emmanuel Macron un report partiel des examens sur septembre-octobre

Jean Charles Schamberger
Examens pratiques
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L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) s’inquiète pour les apprentis et a écrit au Président de la République afin de le sensibiliser à la situation et lui demander d’intervenir en faveur d’un report partiel des examens sur septembre-octobre 2021 afin que les jeunes puissent finaliser une plus grande part de leurs pratiques en entreprise au moment de la réouverture des restaurants. « L’absence de réponse du ministère de l’Education nationale depuis des mois, malgré des courriers, des rencontres, nous inquiète et nous interroge sur les réelles intentions du gouvernement vis-à-vis de l’apprentissage pour notre branche mais cela nous apparait surtout intolérable vis-à-vis de nos jeunes alternants fragilisés par la crise du Covid-19 dans leur parcours professionnel, alors même qu’une solution de bon sens est sur la table ! », commente Michel Bédu, président de la commission paritaire nationale de l'emploi des HCR et président du CFA de Nancy.

L’Umih rappelle en effet que 75 % de ses apprentis diplômés de l’hôtellerie-restauration sont embauchés en CDI à la fin de leur contrat en alternance, le secteur a toujours favorisé ce mode d’apprentissage en ayant en moyenne 15 000 apprentis par an et 38 000 dans ses CFA. Or, la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 qui a poussé les établissements à une fermeture administrative depuis octobre 2020 met à terre l’apprentissage dans le secteur, s’inquiète la confédération qui estime que, depuis le mois d’octobre, 90 % de ses apprentis sont totalement privés de leurs pratiques métiers en entreprise. « Après plusieurs alertes auprès du ministère de l’Éducation nationale, celui-ci a décidé unilatéralement, sans concertation avec la profession, de maintenir la programmation des sessions de validation pour nos jeunes en fin de parcours. L’Umih qualifie cette décision de « hors sol » qui revient à nier l’effet de la crise sanitaire sans précédent mais plus préoccupant encore, cette décision est un coup dur à l’intérêt de l’apprentissage pour l’obtention du diplôme », commente le syndicat.

Jean Charles Schamberger
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