Class’croute convole vers le BtoB

Myriam Darmoni
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Sebastien Chapalain DG Class Croute

A la faveur de la crise, l’enseigne de restauration au service des actifs, Class’croute a redéfini son modèle.

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A la faveur de la crise, l’enseigne de restauration au service des actifs, Class’croute a redéfini son modèle. « Nous avons limité les impacts de la crise. Si nous n’avions pas l’activité cocktail (15 % de l’activité), notre chiffre d’affaires, 38,5 M€ serait à l’équilibre. Au premier trimestre, nous avons vu le business reprendre. Nous avons déjà fait 20 % du CA annuel », commente Sébastien Chapalain, président de Class’croute.

E-cantine et frigos connectés

Si la livraison a permis de réaliser 50 % des ventes, l’enseigne a vraiment misé son développement sur le BtoB. L’offre de e-cantine, lancée en 2020, ainsi que les frigos connectés, a vraiment bien pris. « Nous avons conclu 200 à 300 contrats d’engagements avec des entreprises comme les laboratoires pharmaceutiques, Adidas, ou Nike, Harmonie Mutuelle », précise le dirigeant.

Quant aux frigos connectés, l’objectif de 50 installations est presque atteint : « en mai nous en serons à 40 frigos connectés ».

L'entreprise a fait un travail de référencement des distributeurs avec lesquels il travaille, et collabore depuis juillet 2020 avec Transgourmet.

Dark kitchen et restaurant 100 % éco-responsable

Surtout l’entreprise souhaite déconnecter la production du restaurant et pour cela a développé une dark kitchen. « Ce laboratoire de 200 m2 est installé à Nanterre, au pied de la Défense. Nous employons 10 personnes. A terme, nous pourrons livrer tout le nord des Hauts-de-Seine, de Courbevoie à Rueil », développe Sébastien Chapalain.

Dernier projet qui va voir le jour en 2021, l’ouverture du premier restaurant 100 % développement durable. « Il va ouvrir en juin à Rueil-Malmaison. Il sera zéro plastique et nous mettons une solution de contenants consignés avec Uzaje », annonce le président.

Pour le reste ? 8 ouvertures sont annoncées dont 3 dès le printemps (Dijon et Chartres viennent d’ouvrir) et plusieurs opérations de croissance externe, « verticale et horizontale, mais je ne peux rien révéler pour l’instant. La frontière entre la restauration collective et commerciale est de plus en plus tenue. Il y a de vraies opportunités dans le BtoB.». Rendez-vous est donné prochainement pour en savoir plus

 

Myriam Darmoni
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