
Nona lève 3,3 M€ pour simplifier la vie des cantines

Louis Sibille et Arthur Dion, cofondateurs de Nona (initialement nommée Maïa en 2020), projet universitaire mené pendant leurs études à Télécom Paris, ont aujourd'hui de quoi être fier.
Après une 1ère levée de fonds de 1 M€ en 2022, la start-up Nona a récemment convaincu de nouveaux investisseurs. Elle annonce ainsi une belle levée de 3,3 M€ auprès de la Banque des Territoires, InvESS Île-de-France Amorçage, et d’acteurs de l’impact comme Impactivist ou 50 Partners. « Notre objectif est d’accélérer le développement de notre solution tout-en-un pour les cantines », explique Louis Sibille.
Le logiciel, déjà adopté par plus de 700 établissements en France (dont Paris 12e, La Rochelle, la Banque de France, le Conseil d’état), permet aux cuisiniers de centraliser l’ensemble de leurs tâches : conception des menus, gestion des commandes et des stocks, suivi de l’hygiène, communication interne. Résultat : 15 % de temps gagné par jour, réinvesti dans le travail des produits bruts et le fait maison.
Fluidifier les relations avec les fournisseurs
Avec 40 salariés, Nona prévoit de renforcer son équipe technique pour enrichir encore sa plateforme et intégrer de nouvelles fonctionnalités liées à la durabilité, aux achats responsables et aux liens avec les producteurs locaux. « Cette nouvelle levée de fonds va nous permettre de créer de nouvelles fonctionnalités (ajout d’indicateurs, simplification des relations avec les producteurs locaux et consolidation de l’offre de conseil). Nous allons tout mettre en œuvre pour fluidifier les relations avec les producteurs, mais aussi les distributeurs et autres coopératives », résume Louis Sibille.
L’impact de Nona est d’ores et déjà appréciable : réduction par 6 du gaspillage alimentaire chez ses clients, et plus de 45 M€ d’achats réorientés vers des produits bio et locaux en 2025. L’ambition est claire : devenir la référence de la transition alimentaire dans la restauration collective.