Le Siresco se donne les moyens de la qualité !
Le budget 2021 pour l'établissement public intercommunal s’élève ainsi à 29,6 M€ en fonctionnement et de 2,4 M€ d'investissement sur la base de 7 millions de repas et 2,3 millions de goûters pour les 19 villes adhérentes. Concrètement, les élus ont voté à la majorité une augmentation de 15 centimes du coût du repas enfant, qui passe de 3,55 euros à 3,70 euros. Une hausse qui ne sera pas pour la plupart des communes répercutée sur le coût de la restauration scolaire payé par les familles.
Fotr de ces moyens financiers supplémentaires, le Siresco nourrit de nombreuses et grandes ambitions. « Notre objectif est de se donner les moyens financiers notamment pour plus d'alimentation durable et bio, plus de recettes réalisées par les cuisiniers, et de construire un nouveau projet de cuisine centrale avec des contenants réemployables », expliquent les membres de l'organisation.
Dès la prochaine rentrée scolaire, le Siresco va notamment consolider la démarche Mon restau Responsable et proposer à toutes les villes membres d’intégrer cette labellisation. Déjà certifiée « Ecocert en cuisine » niveau 1, l’organisation vise en outre maintenant les 2 5% d'alimentation bio en volume d'achat HT.
Autre objectif important : atteindre les 40 % d'aliments durables et labellisés (bio, Label Rouge, AOP, IGP, Pêche durable, BBC, HVE...) dans l'optique de tendre vers 50 % en 2022 conformément à la loi EGalim.
Une étude pour un projet de nouvelle cuisine centrale
Souhaitant par ailleurs valoriser le savoir-faire de ses collaborateurs, le Siresco va augmenter la part de recettes réalisées par les cuisiniers de 60 % à 65 % pour le plat principal et formaliser un plan de formation des cuisiniers autour de l'alimentation végétale afin d'offrir de nouvelles recettes testées et validées par les enfants.
Figurent également sur sa feuille de route : la réduction du gaspillage alimentaire de façon significative, l’engagement d’un plan pluriannuel de formation avec le CNFPT pour des formations à destination des personnels communaux et du Siresco.
En outre, le Siresco souhaite proposer une expérimentation au sein de chaque ville pour une transition vers des contenants réemployables en verre et en inox avant l'échéance de la loi EGalim en 2025.
Enfin, le syndicat va initier des études pour un projet de nouvelle cuisine centrale conçue pour réduire le nombre de repas sur les cuisines centrales d’Ivry-sur-Seine et de Bobigny.
Le but de cette démarche étant d'intégrer les contenants réemployables, mettre plus de proximité entre les territoires et se donner les moyens de faire davantage de recettes réalisées par les cuisiniers.