Les sénateurs veulent prolonger l’expérimentation du menu végétarien

Claire Cosson
ACTU FRANCE
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Les sénateurs ont adopté le 24 juin le titre V du projet de loi climat et résilience (Se Nourrir) portant sur l’alimentation. Contrairement aux députés qui avaient voté mi-avril, en première lecture, la généralisation du dispositif une fois par semaine, le Sénat veut prolonger de deux ans l’expérimentation d’un menu végétarien.

Le Sénat a adopté, dans la nuit du 23 au 24 juin, le titre V du projet de loi climat et résilience, intitulé "Se Nourrir". Reste que la chambre haute a voulu apporter sa touche personnelle au texte. Il préfère ainsi une prolongation de deux années supplémentaires de l'expérimentation en cours d'un repas hebdomadaire végétarien en restauration scolaire issue de la loi Egalim, plutôt qu'une généralisation, faute de retours suffisants.

La rapporteure Anne-Catherine Loisier a en effet estimé qu’il était nécessaire d’attendre une évaluation plus complète et chiffrée. « Ne légiférons pas sur tout, ni sur le contenu du menu, ni sur le diamètre de l’assiette, ni sur la longueur de la fourchette », a déclaré le LR Christian Klinger, appelant à « faire confiance aux acteurs locaux ».

Les sénateurs prévoient en outre que l’évaluation de l’expérimentation d’un menu végétarien hebdomadaire dans les cantines « devra également s’intéresser à la capacité d'approvisionnement local pour y parvenir ».

La promotion de produits locaux et issus de circuits courts dans la restauration collective est de fait mise en avant, le Sénat souhaitant par ailleurs remplacer « la mention bio par la mention locale dans une partie des produits servis en restauration collective ».

Loin d'être achevé, le débat va poursuivre durant la navette parlementaire. En cas de désaccord persistant entre les deux chambres, l'Assemblée Nationale aura de toutes les façons le dernier mot.

Claire Cosson
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