Nontron : 1ère cité scolaire à servir des repas 100 % bio et local
La Dordogne mise sur les produits bios et locaux en restauration collective depuis une bonne dizaine d’années. Avec succès ! Après la certification 100 % bio du collège Pierre Fanlac de Belvès en 2019, rejoint par le collège Jean Rostand de Montpon-Ménestérol qui a, lui aussi, obtenu la labellisation Ecocert en cuisine 100 % bio en octobre 2020., c'est au tour de la ville de Nontron décrocher le précieux sésame.
La cité scolaire Alcide Dusolier de Nontron a obtenu la labellisation Ecocert, le 17 mai, et est devenue ainsi la première cité scolaire de France en cuisine 100 % Bio. Chaque jour, ce sont près de 600 repas qui sont confectionnés dans cette cantine à destination des élèves scolarisés de la 6e à la Terminale.
Ce label vient récompenser le travail intense de toute l’équipe de cuisine et administrative de l’établissement qui aura mis un peu plus de 3 mois pour passer de zéro à 100 % bio et local. Un défi qui a été permis par la forte implication du département aux côtés des équipes de l'établissement.
A commencer par un accompagnement en cuisine des équipes de restauration par le biais du chef de cuisine formateur du département pour la préparation de produits bio depuis début janvier 2021. Parallèlement, des menus équilibrés ont été réalisés qui répondent aux besoins nutritionnels des élèves par le biais de la diététicienne-nutritionniste du département.
A noter également le partage de recettes et de techniques culinaires afin de renforcer l’approvisionnement en produits bio locaux et de saison à coût maîtrisé. Sans oublier une réflexion et un accompagnement des équipes dans l’analyse des besoins et mise en place de marchés publics sur différents supports dont la plate-forme numérique Agrilocal.
Deux défis majeurs
Pour parvenir à décrocher le précieux sésame, la cité scolaire a dû faire face à deux défis de taille. Le premier était de garantir un volume d’approvisionnement bio pour un tel nombre de repas par jour (pause méridienne et internat, près de 600 repas).
« C’est à ce niveau que tout le travail de réflexion pour la conception des menus, dans le respect de la saisonnalité, a pris tout son sens. Cela a également été rendu possible grâce à la mise en place de marchés spécifiques et à un réseau de producteurs et d’apporteurs locaux performant et bien organisé en capacité de répondre à la demande », expliquent les responsables du département.
Le second défi portait sur le coût des repas. Depuis le 1er janvier, la cité scolaire bénéficie d’un approvisionnement alimentaire 100 % bio avec comme objectif un coût denrée maîtrisé grâce à des marchés adaptés.