[Plan de déconfinement] Pour Didier Chenet (GNI) : « les nouvelles ne sont pas bonnes »

Jean Charles Schamberger
Covid-19
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L’annonce du plan de déconfinement, par le Premier ministre, à l’Assemblée nationale, mardi 28 avril, inquiète le GNI. « Les nouvelles ne sont pas bonnes », commente Didier Chenet, président du syndicat à propos des déclarations d’Edouard Philippe (confirmation que la date d’ouverture des cafés et restaurants ne sera connue que fin mai, que la réussite de la première phase du déconfinement du 11 mai au 2 juin, qui sera organisée par département, conditionnera l’ouverture de ces établissements, qu’une prochaine loi prolongera l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 25 juillet, que les plages resteront fermées jusqu’au 1er juin…).

« Elles ne sont pas bonnes pour les cafés et les restaurants car rien ne garantit une ouverture rapide et généralisée de ces établissements au niveau national. Leur ouverture sera vraisemblablement conditionnée à la réussite du déconfinement dans chaque département. Elles ne sont pas bonnes, non plus, pour les hôteliers puisque la mobilité des Français restera très limitée. A compter du 11 mai les déplacements resteront limités à 100 km et cela pour au moins 3 semaines […] Les nouvelles ne sont pas bonnes pour les traiteurs organisateurs de réceptions puisque toutes les cérémonies religieuses sont interdites jusqu’au 2 juin et que les rassemblements sont limités à ce jour à 10 personnes et resteront interdits pour ceux de plus de 5 000 personnes jusqu’au mois de septembre au moins », s’inquiète Didier Chenet.

Toutefois, le président du GNI veut rester « volontaire et pragmatique » car les professionnels situés dans les départements où l’épidémie est demeurée contenue pourront rapidement reprendre leur activité au mois de juin et ainsi travailler pendant une bonne partie de la saison estivale dans le respect d’un protocole sanitaire en cours d’élaboration. Pour les professionnels qui n’auront pas cette chance, le président du GNI estime qu’« il faudra les aider à la hauteur des pertes qu’ils enregistrent. »

Jean Charles Schamberger
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