Plan de relance : Restau’Co satisfait, mais…

Claire Cosson
Image

« Nous saluons l’accompagnement de la formation et des investissements matériels prévus pour la transition de la restauration collective. » 

Partager sur

Tels ont été les propos tenus par Marie-Cécile Rollin, directrice générale de Restau'Co, à la suite de la présentation du plan de relance go uvernemental qui prévoit, notamment, une aide financière de 50 M€ à l’attention des petites communes en vue de proposer des produits, de qualité et respectueux de l’environnement dans les cantines des écoles primaires et maternelles. « Si des ajustements et précisions sont souhaitables, nos demandes formulées dès 2019 ont été globalement entendues par les pouvoirs publics », observe la responsable.

La restauration hospitalière oubliée

Pour autant, l’organisation professionnelle sollicite deux mesures complémentaires importantes. A commencer par une dérogation aux règles de la concurrence européenne pour l’achat de 30 % des produits frais des collectivités publiques. « Ceci permettrait de faciliter l’achat local dans la restauration publique », martèle Marie-Cécile Rollin. En effet, le code de la commande publique interdit aux collectivités toute préférence géographique dans leurs achats dès le 1€. Cette obligation légale constitue un réel frein au soutien des filières locales souhaité dans le cadre du plan de relance.

Autre demande de Restau’Co : une meilleure prise en compte des besoins spécifiques à la restauration hospitalière, soumise par la loi EGalim aux mêmes obligations que les restaurants d’entreprises ou scolaires pour la montée en gamme des achats. « Reste que les hôpitaux ont un budget sensiblement inférieur. La moyenne nationale du budget alimentaire est en effet de 1,63 euros/repas pour l’hôpital alors qu’elle est de 2 euros pour le scolaire », précise la directrice générale.

Claire Cosson
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire