[Portage à domicile] Fontenay-sous-Bois teste les contenants inox micro-ondable

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Une première ! Réalisable parce que la ville dispose d’une cuisine centrale (5 000 repas/jour, labellisée Ecocert en Cuisine niveau 2) conçue il y a 30 ans autour de l’inox. « Toutes nos écoles fonctionnent en liaison froide et disposent de mini-cuisines dans lesquelles elles préparent 4 plats chauds en cuisson sur place : grillades, frites en friteuses profondes etc. Tout cela n’est possible que parce que les cuisines ont été pensées autour de l’inox », explique Maxime Cordier.

Et d’ajouter, « je disposais également déjà d’un tunnel de lavage et d’une plonge, une simple adaptation suffisait ».

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« Nous sommes tombés un peu par hasard sur ces contenants en inox », raconte le responsable de la restauration. Ils sont fabriqués par un fournisseur allemand qui produit en Corée du Sud. Pour réduire le bilan carbone, ce dernier cherche à fabriquer en France et travaille avec le service R&D d’un fournisseur hexagonal.

La clé du succès ? Elle réside dans la capacité à convaincre les responsables de livraison de l’intérêt de la conversion au non jetable. « Les contenants en inox sont 40 % plus lourds que le jetable », précise Maxime Cordier. Outre ce poids supplémentaire, leur mission inclut la récupération des contenants, ce qui reste un des défis majeurs. Ils doivent s’assurer que tous les contenants sont rendus, accompagner la personne pour vider celui-ci si nécessaire…

« Avant ils avaient un peu de temps pour accrocher un cadre, prendre des nouvelles, réparer la télé… Avec la tournée en inox, c’est terminé », précise Maxime Cordier. A ce jour, Maxime Cordier estime le « taux de perte » des contenants à 3 % à 4 %. Une donnée largement rentabilisée lorsqu’on sait qu’un contenant est rentable en mois d’un an… et que sa durée de vie se compte en plusieurs décennies.

Marie Bernard