Elior valorise ses déchets alimentaires

, mis à jour le 07/04/2022 à 18h56
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Elior group valorise ses biodéchets


Elior Group ne badine pas avec la transformation de ses déchets alimentaires. Le restaurateur s’est ainsi associé à des entreprises comme Sepur et Moulinot pour valoriser ces derniers. Plus de 1 400 tonnes de biodéchets sont triés par an. 

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Épluchures de fruits et légumes, restes d’assiettes et de pain… plus de 1 400 tonnes de biodéchets sont récoltées dans les cuisines centrales et restaurants exploités par Elior Group pour être transformées en énergie verte ou en compost. Dans la préparation des plats en cuisine comme dans la récupération des assiettes des convives, les restes alimentaires sont d’abord triés puis collectés par des spécialistes, dans des centres proches des sites opérés par Elior. 


Une fois collectés, ces biodéchets sont valorisés de trois manières différentes. A commencer par le biogaz. En Ile-de-France par exemple, la société Moulinot collecte 18 tonnes de déchets organiques par an. Une partie est réduite en « soupe de déchets » puis placée dans des « digesteurs », des cuves fermées sans contact avec l’air extérieur qui permettent un processus de méthanisation. La macération des déchets produit alors du biogaz, qui est ensuite transformé en gaz de ville ou en carburant vert pour les agriculteurs locaux.


Les biodéchets peuvent être également transformés en électricité. Dans les Yvelines, l’entreprise Sepur est spécialisée dans la micro-méthanisation. Avec une technologie similaire, elle transforme plus de 1 000 tonnes de biodéchets en gaz, puis en électricité verte chaque année. 


Enfin, Elior recourt aussi au compost. Toujours chez Sepur, une partie des déchets organiques est laissé à l’air libre. Mélangés à des déchets végétaux aux principes actifs, ils se dégradent naturellement pendant près de 3 mois. Ils deviennent alors un compost particulièrement fertile et plébiscité par les agriculteurs locaux pour nourrir leurs sols.

Rédactrice en chef de Zepros La Collective, Claire Cosson cultive une passion singulière pour l’univers de la restauration collective. Depuis plus de vingt ans, elle observe et décrypte les mutations d’un secteur souvent discret mais essentiel.
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