Adela, entre bistrot et pasta

Bien souvent chasse gardée de la restauration rapide, les restaurants de pâtes font une percée en restauration avec service à table. C’est en tout cas le pari d’Adela lancé en juillet 2024 par Ambre Blumenzak et Auguste Honoré. 

Le couple qui a vécu 7 ans à Londres s’est inspiré de la vague d’enseignes de pâtes fraîches qui y a déferlé pour créer leur « maison de pâtes » en France. L’établissement de 200 m² et 80 couverts situé dans le Xe arrondissement de Paris se veut à la croisée du bistrot parisien et de la trattoria. Avec le concours de l’architecte Jessica Mille, Ambre Blumenzak a imaginé une ambiance aux accents Art Nouveau revisité avec façade aérée parée de volutes en noyer, fresque florale au plafond et alcôves ornées de vitraux. 

Le chef italien et les spécialités à la carte comme les Pappardelle al ragu, le Vitello tonato ou l’Affogato injectent une belle identité transalpine. « Nous mettons à l’honneur le pastaïo, un métier d’artisan qui n’existe presque pas en France et qui commence à disparaître en Italie. L’après-midi nous laminons la pâte au niveau du comptoir, à la vue des passants », souligne Auguste Honoré. 

Si les fromages, la charcuterie ou l’huile d’olive sont sourcés dans la Botte, viande et légumes sont 100 % français. Même chose pour les quelque 300 kg de farine passés par semaine et sourcés en direct auprès des Moulins Bourgeois. 

Avec un ticket moyen de 20 € le midi et 31€ le soir, Adela vise 1,8 M€ de CA. « Notre ambition est de faire grandir cette première adresse et le groupe pour faire progresser les équipes. Nous réfléchissons à comment décliner ce mix Italie-France », confie Auguste Honoré qui aimerait ouvrir un nouveau lieu dans les mois à venir.

20, rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris