Le marché du snacking en grande forme
Même si le chiffre d’affaires 2021, à 18,5 Md€, reste en deçà de celui de 2019 (- 6 %), l’activité du marché du snacking est en passe de retrouver le dynamisme pré-crise. C'est ce qui ressort de l'étude Speak Snacking 2022 que vient de dévoiler le salon Sandwich & Snack Show (qui se déroulera les 30 et 31 mars à Paris Porte de Versailles) en partenariat avec CHD Expert-Datassential,
Avec 5 000 points de vente créés depuis 2019 (soit un parc de 49 600 unités en 2021), un allongement significatif de la pause déjeuner de 11 minutes (passant de 29 à 50 min) et un panier moyen qui progresse de 18,5 % (évoluant de 9,70 € à 11,50 €), le marché du snacking redresse la tête. Même si le chiffre d’affaires 2021, à 18,5 Md€, reste en deçà de celui de 2019 (- 6 %), l’activité est en passe de retrouver le dynamisme pré-crise.
C'est ce qui ressort de l'étude Speak Snacking 2022 que vient de dévoiler le salon Sandwich & Snack Show (qui se déroulera les 30 et 31 mars à Paris Porte de Versailles) en partenariat avec CHD Expert-Datassential, révélant ainsi les nouvelles tendances de la restauration nomade.
Déjà bien identifiés avant la crise sanitaire, les phénomènes de déstructuration et multiplication des temps de consommation dans la journée se sont amplifiés avec le télétravail. La pause s’impose le matin chez 67 % des actifs tandis qu’ils sont 55 % à faire un break l’après-midi. Autre phénomène accentuant cette volonté des Français à rattraper le temps perdu : l’accélération du snacking du soir. 25 % des consommateurs interrogés ont fréquenté au moins une fois dans la semaine un lieu type snacking (contre 10 % en 2021).
« Alors que la pause déjeuner avait tendance à être sacrifiée ces dernières années, les Français priorisent de nouveau ce moment. Un phénomène qui s’accompagne d’une intensification des prises alimentaires autour des pauses et par l’appropriation d’une offre snacking par tous les segments de marché hors domicile », commente Nicolas Nouchi, directeur de CHD Expert-Datassential.
La crise a littéralement bouleversé les habitudes de consommation des Français. Ainsi, le snacking est encore plus multicanal et multicircuit. Aujourd’hui, 65 % d’entre eux achètent leur déjeuner en GMS et pour un ticket moyen de 10,80 €. Le prix et les promotions sont les critères d’achat n°1 des consommateurs (50 %) bien devant la rapidité (36 %) et la proximité (34 %). Les consommateurs se tournent en premier lieu vers le rayon réfrigéré (64 %), le rayon sandwich (64 %) mais aussi le rayon boulangerie-pâtisserie (46 %). Le top 3 des plats en GMS se présente ainsi : sandwich (58 %), pizza (50 %) et salade (32 %). « Les consommateurs alternent les différents canaux de vente pour ajuster selon leurs envies mais aussi leurs budgets. Face à la premiumisation du snacking en GMS qui va continuer de se moderniser, les Français tendent à y aller par plaisir et non plus par simple souci économique », ajoute Béatrice Gravier, directrice des salons Sandwich & Snack Show-Parizza.