
Burger King sort un burger à moins de 3 €

Avec sa box à partager de baby burgers, Burger King répond au mastodonte McDonald’s offre un tour du monde à ses clients. La guerre est-elle déclarée entre les deux géants du fast-food ?
Après le baby botox, le baby burger
A l’heure où les assiettes à partager ont envahi les restaurants, tout comme les miniportions, Burger King surfe sur cette tendance et propose la première box à partager du fast-food : la baby burger box. Jusqu'au 25 août 2025, elle est déclinée en format de 3 et de 9, elle propose 3 recettes iconiques : le whopper, le big king et le steakhouse. Remarquez bien la terminologie, on ne dit pas « mini », mais « baby », terme employé par la gen-Z et déjà déployé dans le secteur de la beauté (on se fait un baby botox ou une manucure baby boomer).
Des burgers à prix mini
D’ailleurs, ils ne sont pas si mini ces burgers, puisque leur diamètre est de 9 cm, assez proche du hamburger classique aux alentours de 10 cm.
Autre trend en vogue, la boîte à emporter, comme on transporte désormais la boîte de donuts.
Enfin son prix : 9,90 € la box de 3 (11,90 € en menu avec boisson et moyenne frite) met le burger à l’unité à 3,30 et 2,77 € dans la box de 9. Cela rappelle que les sandwichs basiques sont à moins de 3 € : 2,50 € le hamburger et 2,95 € le cheeseburger.
McDonald's convie ses clients à un tour de monde en une bouchée
Une fois encore, le roi du burger se démarque de son concurrent McDonald’s qui propose la deuxième édition de son opération « Croquez le Monde ». Cette année, le géant invite les clients à découvrir des recettes inédites en France. Un tour du monde qui passe par la Corée, le Japon, les Etats-Unis, la Chine, le Maroc ou le Royaume-Uni et le Canada. « Avec cette nouvelle édition de Croquez Le Monde, nous réaffirmons notre ambition : offrir à chacun, où qu’il soit, une expérience culinaire à la fois familière et dépaysante. C’est en mêlant authenticité des saveurs et universalité de l’accueil que nous faisons de nos restaurants des lieux de découverte, de partage et de plaisir », déclare Jean-Guillaume Bertola, directeur marketing de l’enseigne aux 1589 points de vente.
Fébrilité dans le secteur du fast-food
Cette offensive d’innovations traduit une certaine fébrilité chez les acteurs du fast-food, qui selon le Snarr, sont « au bord de l’asphyxie ». Selon une enquête de Xerfi commanditée par le syndicat, le secteur n’a pas retrouvé son équilibre depuis la sortie de la crise sanitaire en raison du contexte économique. « L’inflation des coûts a entraîné une forte contraction des marges : le résultat net du secteur a été divisé par deux en cinq ans, passant de 5,8 % en 2017 à 2,9 % en 2023. Aujourd'hui, une entreprise sur trois affiche déjà une rentabilité négative ». D’après l’étude, « plus de la moitié du tissu entrepreneurial du secteur pourrait se retrouver en situation critique, avec des pertes nettes cumulées de 1,26 Md€. Cette situation menace l'investissement, la création d'emplois et la compétitivité du secteur, exposant la restauration rapide à un risque systémique inédit », précise le communiqué du Snarr
Guerre des fast-foods ?
Alors baby whopper contre shrimp filet, la guerre des fast-food est déclarée. Passez un bel été !
Sur le même sujet





