Canelas, ambassadeur de la gastronomie portugaise

Béatrice Vigot-Lagandré
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Canelas

Entreprise familiale, Canelas est spécialisée dans les spécialités portugaises. Fabricant et distributeur auprès des restaurateurs, leur CA a bondi depuis 2019. Rencontre avec Sandra Gonçalves, qui a succédé à ses parents.

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Avec près de 4,5 M€ de CA en 2022, l’entreprise familiale Canelas contribue à faire connaître la cuisine portugaise.
L’histoire commence en 1982 à Pierrefitte-sur-Seine, lorsque Antonia et Carlos Goncalves ouvrent une boutique de produits portugais. À la fois fabricants et distributeurs, ils développent peu à peu leur service traiteur. Dirigé aujourd’hui par leur fille Sandra, Canelas réalise plus de 75 % de son CA en B to B (restaurant, traiteur événementiel). Le reste du CA provient des particuliers, via la vente en ligne, un corner à la Grande Épicerie, la boutique historique à Pierrefitte, et celle ouverte fin 2022 à Paris. « L’idée de cette boutique pastelaria est née pendant le confinement. Nombre de nos clients professionnels ayant fermé, Canelas s’est réinventé en développant la vente aux particuliers » explique Sandra Goncalves.
« Au sein de notre siège d’une surface de 1 500 m2, nous gérons tout de A à Z et mettons un point d’honneur à rester des artisans », poursuit la dirigeante. Tout est fait à la main, avec des matières premières majoritairement produites en Île-de-France, sauf pour quelques produits spécifiques comme la farine de maïs ou la morue qui viennent du Portugal. Les plats sont fabriqués en soirée et livrés dans la foulée pour garantir une fraîcheur optimale lorsqu’ils arrivent sur le lieu de vente. Les produits phares restent l’incontournable pastel de natas, les petits pains ou les bouchées salées (beignets de morue notamment). 

Objectifs, consolider et développer la vente B to B

Canelas a vu son CA passer de 3,8 M€ en 2019 à plus de 4,48 M€ en 2022. Une progression que Sandra Goncalves compte bien consolider. Objectif affiché, s’orienter vers le haut de gamme, élargir la clientèle épicerie fine et restaurants, en s’appuyant sur l’excellent capital sympathie dont le Portugal bénéfice.

Béatrice Vigot-Lagandré
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