Mamé Kitchen, le flexitarisme au menu
Née fin 2018, Mamé Kitchen a inauguré sa 3e adresse rue du Faubourg-Poissonnière à Paris (10e) et prévoit de nouvelles ouvertures dans les prochains mois.
« Nous avons créé Mamé Kitchen avant tout pour des raisons écologiques, car en cinquante ans, la consommation de viande a doublé et la planète ne peut tenir à un tel rythme », explique Alice Larroche-Reiniche, cofondatrice. Axer l’offre sur le végétal sans délaisser totalement les protéines animales, voilà le credo des deux associés. « Nous voulons rendre ce changement à la fois gourmand et healthy », poursuit Thomas Siboni, cofondateur.
Dans ce fast-food good, les clients composent leur assiette (le Mamé) en choisissant une protéine (tofu, poulet...), deux légumes et une base chaude, de façon à avoir un menu équilibré, mais qui n’oublie pas le goût. Végétariens, flexitariens, omnivores ou adeptes du sans gluten, chacun y trouve son compte, d’autant que la propositon s’est enrichie de sandwichs pita, plus gourmands, et qui rencontrent un vif succès. « La carte change tous les 4 mois et nous travaillons des produits de saison. Notre offre variée permet de fidéliser nos clients qui peuvent venir régulièrement sans se lasser ».
Des projets ambitieux
Les trois restaurants situés dans les 8 et 9e arrondissements de Paris, d’une surface oscillant entre 60 à 80 m² emploient au total une quarantaine de salariés. En 2023, Mamé Kitchen a réalisé un CA de 1,7 M€, dont la moitié en livraison, 35 % en VAE et 15 % sur place, avec un ticket moyen de 16 €. Les associés prévoient l’ouverture d’un 4e restaurant en propre à Neuilly au 1er semestre 2024, puis à Montparnasse et en province. « Nous misons également sur la franchise pour nous développer à plus grande échelle », indique Thomas Siboni, qui table sur l’ouverture de 5 à 8 nouveaux restaurants par an, et un CA de 3,5 M€ en 2024.
Article initialement publié dans Zepros Snack 67