Mantchouk, l’Arménie en héritage

Myriam Darmoni
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Mantchouk Noemie Terzian BD_MD

Mantchouk, c'est une cave à manger, c'est un traiteur, une épicerie et quelques tables pour se poser. C'est le nouveau concept créé par la famille Petrossian, né de la rencontre avec Noémie Terzian.

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La table Mantchouk-min

Mantchouk (nom affectueux donné par les grands-mères aux petits garçons), c’est l’histoire d’une reconversion, c’est l’histoire d’une cuisine familiale, c’est l’histoire d’une rencontre. Celle de Noémie Terzian, anicenne directrice marketing dans l’immobilier et de Mikaël Petrossian. Elle d’origine arménienne rêve de monter un restaurant. Lui a créé un concept de cuisine arménienne livrée (avec Deliveroo) pendant le Covid. 

Ils se rencontrent. Elle lui parle de ses envies de restaurant, de la cuisine de sa mère. Lui, achète le local du coiffeur (25 m2) attenant à Petrossian, bd. de Courcelles, (Paris 17e). Elle demande à sa mère ses recettes de famille, la famille Petrossian fournit ses propres recettes familiales. Ils imaginent un concept hybride, à la fois traiteur, vente à emporter et service à table, 24 places et 12 en terrasse. Noémie recrute les fournisseurs (300 produits typiques ont été sourcés), fait venir des recettes directement d’Arménie. Il leur faut un an pour ouvrir Mantchouk. On est en 2022. 

Avec un ticket moyen de 30 €, un peu plus en vente à emporter, le lieu ne désemplit. Il est ouvert de 9 h à 20 h. La déco est joyeuse sans tomber dans le folklore. Mais surtout on se régale d’une cuisine arménienne familiale authentique : on découvre les mantis à la viande, sorte de « raviolis à la viande », servis dans un bouillon, les souberek, sorte de lasagne, mais aussi tout un tas de charcuteries arméniennes à base de viande et parfumées de cumin et fenugrec. Tout est fait maison. Tout s’emporte, se commande, se ramène chez soi. Une belle carte escortée d’une belle sélection de vins maison et de boissons typiques, comme ce soda à la poire et à l’estragon, à la couleur verte, le jus de grenade ou les vodkas de la famille Petrossian. Une belle adresse qui a donné naissance à l’écriture d’un livre, publié chez Hachette. On n’a pas fini d’entendre parler de la famille Petrossian.

Myriam Darmoni
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