[Top 100] La Mie Câline, zéro additif et conservateur
Avec un chiffre d’affaires de 180 M€ en 2019, en augmentation de 6,7 % à périmètre constant, La Mie Câline est une enseigne qui se porte bien. 240 points de vente, dès le déconfinement elle annonçait l’ouverture de nouveaux points de vente. Rencontre avec David Giraudeau, son directeur général, qui nous présente l’organisation des achats.
Avec un chiffre d’affaires de 180 M€ en 2019, en augmentation de 6,7 % à périmètre constant, La Mie Câline est une enseigne qui se porte bien. 240 points de vente, dès le déconfinement elle annonçait l’ouverture de nouveaux points de vente. Rencontre avec David Giraudeau, son directeur général, qui nous présente l’organisation des achats.
L’activité de La Mie Câline se répartit entre la boulangerie, la restauration rapide (sandwichs, traiteurs, et salades), la gourmandise autour des viennoiseries et des cookies, le produit phare : plus de 17 millions (30 % du CA !) d’unités écoulées chaque année. « Nous sommes industriels, nous fabriquons 80 % de nos produits, explique David Giraudeau. L’achat le plus important est la farine, qui sert à la confection des pains et produits de pâtisserie. Nous en achetons plus de 12 000 tonnes par an. Essentiellement auprès de Soufflet, Les Grands Moulins. Nos acheteurs font un travail conséquent sur les filières. Nous nous fournissons uniquement en blé 100 % français. »
Pour le reste, la centrale d’achat gère plus de 1 000 références, essentiellement du beurre (1 960 tonnes), du chocolat (1 350 tonnes), du poulet (284 tonnes) et du jambon (285 tonnes). Au total, le réseau gère 21 000 tonnes de produits. « Notre service achat a établi un cahier des charges strict, nous avons proscrit tout additif et conservateur de nos produits et portons une vigilance particulière aux allergènes. Nous voulons garantir la sécurité alimentaire », poursuit David Giraudeau. Un travail de sourcing est opéré, ainsi le jambon est du jambon Petitgas, produit en Vendée.
Tous ces produits sont mis à la disposition des franchisés, qui sont ensuite encouragés à se fournir auprès de producteurs locaux pour s’approvisionner en fruits et légumes. Dernier point important, les acheteurs travaillent à un conditionnement en fonction des points de vente, par exemple le saumon fumé.
Concernant la crise, il y a eu quelques ruptures, il a fallu adapter et supprimer certaines gammes périphériques, mais tout est redevenu normal depuis mi-juin et la carte d’été a été lancée « normalement ». « C’est comme si le Covid-19 n’était pas passé par là ! », conclut David Giraudeau.