[TOP 100] Mille Et Un Repas: des relations ouvertes, mais challengées

Claire Cosson
RELATIONS ACHETEURS FOURNISSEURS
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« Finis ton assiette ! » C’est le genre d’injonction que l’on n’entend plus guère dans les cantines gérées par Mille et Un Repas (11 millions de r epas/an). Normal. La chasse au gaspi est la marque de fabrique de la SRC lyonnaise depuis sa création.

De 167 g de déchets alimentaires en moyenne, l’entreprise est ainsi passée à 20 g par convives. Une performance qui résulte d’une démarche globale (éducation, organisation du service…) dans laquelle la qualité et la régularité des approvisionnements jouent un rôle prépondérant.

« Le nerf de la guerre pour réussir ses achats en restauration collective, c’est la logistique », explique Xavier Labeaume, directeur des achats de Mille et Un Repas. Pour les sécuriser, l’entreprise travaille avec des distributeurs capables de proposer des gammes nationales et d’alimenter l’ensemble des restaurants sur le territoire français (Pomona, Krill, France Frais, Pro à Pro, Vivalya…).

Ayant la liberté de créer leurs recettes, les chefs font aussi appel au coup par coup à des fournisseurs locaux. Enrichissant ses mercuriales chaque année, la SRC signe des contrats avec ses partenaires d’une durée de 2 ans et n’hésite pas à les mettre en concurrence si besoin.

« Le prix est un élément certes important dans les relations avec nos fournisseurs, mais c’est la qualité du service rendu qui fait la différence », souligne Xavier Labeaume. Un élément dont Mille et Un repas a pu constater l’importance durant la crise du Covid 19. « Il y a eu beaucoup de produits en rupture de stock. Malgré cela, nous avons trouvé des solutions avec nos fournisseurs qui nous ont proposé des produits de substitution de qualité équivalente pour le même tarif. Le dialogue est toujours constructif », conclut le responsable.

Claire Cosson

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