Agores publie le 1er livre blanc sur les alternatives au plastique

Claire Cosson
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A l'occasion de son 33e Forum annuel qui se déroulait à Saintes (17) du 5 au 7 juin, Agores a présenté le 1er livre blanc sur les alternatives aux plastiques en restauration collective .
Face aux inquiétudes de la société sur l'impact des perturbateurs endocriniens en matière de santé
des convives, en particulier des enfants eten l'absence d'études scientifiques sur les alternatives possibles aux conditionnements plastiques, Agores, l'association nationale des gestionnaires de la restauration territoriale publique, prend ses responsabilités et s'engage en conscience pour répondre à cet enjeu clé de santé publique. Après 12 mois de travaux, l'organisation a présenté le livre blanc Acte I sur les alternatives au conditionnement en plastique dans la restauration collective. Cet ouvrage de 144 pages est le fruit d'un groupe de travail fédérant 8 collectivités et 5 structures intercommunales. Il résulte notamment de :■ 30 auditions auprès d'acteurs spécialistes de la problématique : collectifs de parents, ONG, médecins, chercheurs, Ministères, industriels...■ Des heures d'auditions et d'analyse pour dresser un état des lieux■ Une cartographie des pratiques en restauration collective■ Une analyse sans filtre, sans état d’âme et sans complaisancedes difficultés pour sortir du plastique, décider et agir■ Des expérimentations en cours sur 3 sites pilotes■ 31 recommandations concrètes à mettre en œuvre dès aujourd'hui :bonnes pratiques, formation, veille R&D■ 4 demandes au CNA et aux Ministères
Parmi les principales recommandations pour les acteurs de la restauration collective, on note notamment : la mise à jour de son Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS), en fonction du risque chimique (perturbateurs endocriniens, produits cancérigènes...) ; la création d'un inventaire réflexif à propos de l'ensemble de de ses pratiques au regard du risque chimique ; la nécessité d'informer les agents dès aujourd'hui sur toutes les questions de conditionnement, de risque chimique, santé et environnement ; développer un code des usages et des bonnes pratiques des emballages ; informer les usagers du portage à domicile et former en particulier les livreurs ; être plus exigeant quant à la recyclabilité de l'ensemble des emballages utilisés et privilégier les plastiques monomètres dans les achats ; rester critiques sur les alternatives et surtout développer des cahiers des charges plus précis.
Claire Cosson
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