[Convivio] Jean-Paul Renou lance sa fondation

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La retraite, oui ! Mais, la retraite active. Telle est la philosophie adoptée par Jean-Paul Renou, président fondateur du groupe Convivio , qui a créé sa fondation. But de ce nouvel engagement : accompagner des personnes méritantes dans leur projet professionnel au sein des métiers de bouche et œuvrer également au Burkina Faso avec un projet de cultures vivrières.

Voilà quarante ans, Jean-Paul Renou créait sa société familiale de restauration collective. Dirigée par ses deux fils, Grégory et Jocelyn Renou, l’entreprise poursuit aujourd’hui son développement à pas cadencés avec tout récemment une « alliance » stratégique scellée avec la société Mille et Un Repas.

Pas question pour autant de se reposer sur ses lauriers. Jean-Paul Renou continue en effet à s’investir dans plusieurs projets qui lui tiennent à cœur. Ainsi, a-t-il lancé sa fondation qui vise à aider les jeunes, les passionnés et les volontaires, et également les adultes en phase de réorientation professionnelle.

« La première raison d’être de la fondation est l’accompagnement des jeunes et des adultes en phase de réorientation dans leur parcours scolaire ou professionnel dans le domaine de l’alimentation : filières de l’agriculture, de la restauration/hôtellerie, de tous les métiers de bouche et de gestion d’entreprise, en France comme à l’étranger », explique Jean-Paul Renou.

Concrètement, 4 établissements accueillent actuellement 12 élèves soutenus financièrement et suivis par la fondation : le lycée hôtelier Notre-Dame de St-Méen-le-Grand (35), le lycée hôtelier Sainte Thérèse à La Guerche de Bretagne (35), le lycée hôtelier Sainte-Anne à Saint-Nazaire (44) et le lycée agricole ISSAT à Redon (35)

« Ce soutien financier, administratif et moral est indispensable pour accompagner ces jeunes qui sont dans un contexte social et familial difficile qui ne leur permettait pas d’accéder à ces formations sans cet appui », souligne le fondateur du groupe Convivio.

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Parallèlement, la fondation œuvre au Burkina Faso. Face à la malnutrition des enfants et pour permettre la culture de nouvelles denrées alimentaires, l’organisation met à la disposition des familles, par le biais d’un système de location, différentes parcelles toutes équipées avec des aménagements pérennes (puits, panneaux solaires, château d’eau …).

Au-delà de l’aspect matériel, la fondation a formé et accompagné les familles aux différentes techniques de culture (engrais, compost, récolte…), afin que chacune puisse être autonome dans la gestion de sa parcelle.

À ce jour, sur un terrain de 2.3 hectares, 50 parcelles ont été créées, louées et exploitées par 50 familles. Elles cultivent des courgettes, des haricots, de l’oseille, des tomates, du gombo, des pommes de terre… pour leur consommation personnelle, mais également pour la vente de produits sur les marchés.

C.C