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[Interview adhérent] Pierre HAENTZLER, Directeur Général de SAPAM

Oana JAN
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Une nouvelle interview dédiée à la découverte de nos adhérents !

Départ pour l'Est de la France, pour en savoir plus sur la SAPAM, entreprise très attachée à la qualité, à la protection de l'environnement et à son ancrage local, partout où elle est présente.

Merci à Pierre HAENTZLER, son Directeur Général, pour son chaleureux accueil !

Pouvez-vous nous parler de l’histoire de la SAPAM et de ses activités ?

Entreprise familiale, la SAPAM existe depuis 1950 et compte aujourd’hui 220 salariés.

Notre métier est la distribution de fruits et légumes frais et transformés, et des produits de la mer, sur le Grand Est. Notre siège est à Strasbourg, nous avons également trois filiales à Mulhouse, Besançon et Chalon sur Saône, ainsi qu’une station d’expédition en Provence et une branche en Allemagne, la SAPAM GmbH. Nous sommes adhérents du réseau Vivalya depuis janvier 2015.

Nous avons commencé comme grossiste en produits méditerranéens et nous nous sommes implantés au MIN de Strasbourg dès son ouverture. Notre clientèle historique c’était les primeurs, les épiciers et les forains.

Ensuite, la SAPAM a diversifié sa clientèle avec la restauration commerciale, la GMS (Grandes et Moyennes Surfaces), les boulangers-pâtissiers et les traiteurs.

Enfin, nous approvisionnons la restauration collective, dans les entreprises, le domaine de la santé (hôpitaux, EHPAD...) et la restauration scolaire.

Notre ambition, c’est d’offrir une gamme très large pour proposer le produit le plus adapté à chaque client, de la GMS au restaurant gastronomique.

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Favoriser les partenariats et l'économie de proximité et collaborer en priorité avec les producteurs régionaux font en effet partie de vos engagements.

Notre particularité est d’être présent au milieu de notre aire de production. Grâce à notre station d’expédition en Provence, nous sommes proches de nos 300 producteurs locaux provençaux qui nous permettent de contrebalancer les saisons de nos autres régions. On va y chercher des salades, par exemple, pendant l’hiver, ou des tomates et du raisin en avant-saison, et des fruits comme le melon bien entendu, les pêches, les nectarines ou les abricots...

Pour notre approvisionnement, on cherche toujours d’abord en local, puis en régional, et ensuite au niveau national ou à l’étranger.

Avec notre marque « L'Atelier du primeur », nous valorisons aussi la production des agriculteurs avec des soupes, des nectars, de la pâte à tartiner – tout en bio. Cela nous permet d’écouler les fruits et légumes non-conformes, mais aussi la surproduction. Une année, où la surproduction de tomates a été très importante, nous avons produit des jus à base différentes variétés : noire de Crimée, Green zebra, tomates Ananas… Nous avons eu donc des jus de toutes les couleurs et nous avons pu valoriser tous ces produits qui sinon auraient été perdus !

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La SAPAM est très attachée à la qualité, à tous les niveaux. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous avons une démarche qualité poussée, avec de nombreux labels qui portent sur nos produits et nos opérations : ISO 9001, ISO 22000 (pour la marée), MSC et Pavillon France pour la pêche, Bio, Alsace Excellence, Fel’Partenariat…

En 2021, nous sommes en cours de certification ISO 14001, pour aller encore plus loin dans la préservation de l’environnement. C’est l’un de nos auditeurs qui nous a fait remarquer qu’avec notre niveau d'exigence sur de nombreux critères, nous y étions déjà presque ! Alors nous avons décidé de nous y atteler. C’est un énorme travail administratif, mais qui nous permet de continuer à progresser dans nos pratiques.

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L’entreprise est très ancrée dans son terroir, notamment en Alsace, mais aussi autour de chacun de ses entrepôts.

Bien entendu ! La SAPAM est née à Strasbourg, ce sont nos racines, mais nos équipes ont le même niveau d’engagement partout où nous travaillons.

Nous participons au label « Alsace Excellence » qui vise à promouvoir l’excellence des entreprises alsaciennes sur les trois volets : économique (partenariat avec les entreprises locales…), social (formation, recrutement, transmission…) et environnement (déchets, eau, actions dans le cadre de nos opérations…). Il certifie aussi la solidité des entreprises.

Par ailleurs, nous travaillons depuis longtemps avec l’Interprofession des Fruits et Légumes d’Alsace pour mettre en avant les produits locaux. Avec certains de nos producteurs, nous travaillons déjà depuis trois générations ! Nous faisons beaucoup d’accompagnement auprès des agriculteurs, notamment pour les soutenir dans leur transition vers le bio. La production de l’Interprofession des Fruits et Légumes d’Alsace, reconnaissables grâce à ses colis rouges (verts pour le bio), est très appréciée et demandée par les clients.

Nous faisons aussi des actions dans le milieu scolaire, autour de chacun de nos entrepôts, pour favoriser cette démarche responsable de consommation locale, qui est rentrée dans les mœurs.

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Est-ce que le développement durable est une priorité des producteurs alsaciens ?

Oui, ces bonnes pratiques ont pu se développer notamment grâce à l’implication des producteurs. Ils sont soutenus par des organismes comme l’Interprofession des Fruits et Légumes d’Alsace et la certification HVE qui mettent en avant des labélisations. Le bio existe depuis longtemps en Alsace, et aujourd’hui 17% des surfaces cultivées pour les légumes, et 40% des vergers alsaciens sont bio.

C’est ce qui fait aussi qu’aujourd’hui le consommateur est rassuré de consommer des produits de sa région.

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On voit bien au travers de vos labellisations tous les efforts que la SAPAM fait pour être une entreprise responsable.

Oui, nous faisons beaucoup d’efforts, via une multitude d’actions. Par exemple, au niveau de l’environnement, nos camions ramassent les commandes chez les agriculteurs en revenant de livraison. Toute notre flotte de véhicules répond à la norme Euro 6, et nos véhicules de taille plus réduite fonctionnent aussi au gaz ou à l’électricité.

Nous mettons aussi à la disposition de nos producteurs les bacs réutilisables SAPAM, pour le conditionnement et la livraison des produits. Ces bacs, qui portent notre logo, pliables et réutilisables, sont lavés entre chaque utilisation. Et nous réfléchissons chaque jour à comment réduire encore notre impact sur l’environnement, notre service qualité fait un boulot incroyable !

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Comment la SAPAM s’est-elle adaptée à la crise ?

Nos équipes s’investissent au niveau local pour soutenir les autres acteurs économiques. Par exemple, à l’occasion de l’opération « Huîtres solidaires » , qui nous a permis de faire le lien entre les ostréiculteurs et les restaurateurs, éprouvés par la crise. Elle a permis d’écouler plus de 5 tonnes d’huîtres de 6 variétés.

Cette opération, dont le but était l’entraide entre les ostréiculteurs et les restaurateurs, a généré plus de 5 tonnes d’huîtres vendues. Pour la rendre encore plus solidaire, nous avons décidé de verser 50 centimes par kilo, pour un total de 6000 euros, à la Banque Alimentaire. C’était une très belle opération !

Nous avons été impactés par la crise avec la restauration commerciale à l’arrêt ou presque, il y a eu un transfert partiel vers les primeurs et spécialistes. Heureusement, la diversité de nos clients nous a permis d'y résister.

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Avez-vous constaté une évolution au niveau des produits demandés par les consommateurs, et par vos clients ?

La mission que nous nous sommes donnés, c’est d’accompagner au mieux tous nos clients sur leurs demandes. Pendant le premier confinement, la consommation des ménages a augmenté, et nous avons remarqué qu’ils ont beaucoup privilégié les produits français. Beaucoup se sont tournés aussi vers la vente à la ferme, près de chez eux, cela leur a permis de resserrer les liens avec les agriculteurs, de voir comment leurs produits sont cultivés.

De leur côté, la restauration collective et commerciale essaye également de répondre aux attentes tout en maintenant l’équilibre au niveau des prix. Leur demande de produits locaux dépend du budget et des secteurs : santé, scolaire... Nous essayons de les aider de notre mieux, tout en tenant compte de leurs contraintes.

Votre avis sur les perspectives 2021 ?

La situation actuelle est compliquée, on est tous impatients, on espère qu’elle évolue. Nos clients aussi sont impatients !

Oana JAN
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