Les SRC ont de beaux jours devant elles

Claire Cosson
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ETUDE XERFI-PRECEPTA
L’avenir s’annonce prometteur pour les sociétés de restauration collective. En témoigne la récente étude réalisée par le cabinet Xerfi-Precepta dont les conclusions tablent sur une croissance globale de l’activité de 2,5 % à 3 % par an d’ici 2022. Une seule ombre à ce beau tableau : tous les acteurs ne seront pas logés à la même enseigne d’après les experts. « Parce que la loi Egalim rebat déjà les cartes du jeu concurrentiel », observe Delphine David, auteur de l’étude en question. Cette nouvelle législation, qui fixe en effet un objectif de 50 % de produits durables et de qualité pour la restauration collective d’ici 2022, va renchérir les coûts d’approvisionnement des SRC. « Egalim mettra ainsi davantage la pression sur leurs marges à moins que les entreprises ne décident de répercuter cette hausse sur les prix facturés aux clients. La loi d’octobre 2018 va également augmenter les investissements pour structurer des filières en produits locaux et durables et pour former les équipes », commente Xerfi.
Des dynamiques de croissance très contrastéesDans ce contexte, le cabinet estime que les leaders ne sont pas les mieux placés. Pourquoi ? Parce que structurer une filière locale d’approvisionnements va à l’encontre de leurs logiques de centralisation et de massification des achats. Pour Xerfi, les grands gagnants sont en réalité les sociétés de restauration collective locales et régionales dont la croissance repose en priorité sur une différenciation par la qualité (fait maison, produits locaux, bio…). Leur ancrage territorial rapproche en outre cette catégorie de SRC des clients et des fournisseurs. Fort de ces éléments, « les dynamiques de croissance resteront très contrastées selon la taille des acteurs », précise Delphine David. Si les leaders (panel Xerfi) sont promis à une croissance modeste (+1,5 % par an d’ici 2022), les challengers et suiveurs feront la course en tête (+ 7% par an), tandis que les PME et les TPE n’auront pas à rougir de leurs performances avec des recettes en hausse de respectivement 4 % et 3 % par an sur la période.
Claire Cosson
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