Natexpo ajoute une version digitale à son arc

Chloé Labiche
Salon
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Dans un contexte de sortie de crise sanitaire éprouvant et incertain, ce n’est pas sans émotion que l’équipe organisatrice de Natexpo, le salon international des produits biologiques, a confirmé la tenue de son édition 2020 les 21 et 22 septembre à Eurexpo Lyon.

10 000 visiteurs et 680 exposants sont attendus sur les 20 000 m2 de surface d’exposition et dans les six secteurs représentés que sont les cosmétiques et l’hygiène ; les compléments alimentaires ; les ingrédients et matières premières ; les produits et services pour la maison et la personne ; les services et équipements pour le magasin et les marques et, bien sûr ; l’alimentation, le pôle le plus important avec plus de 360 exposants à venir cette année. Si le parti pris assumé de Natexbio, propriétaire du salon, et de SPAS, son organisateur, est de mettre à l’honneur les échanges et la rencontre physique, cette édition 2020 sera épaulée par une version en ligne. Baptisée Natexpo Digital et pensée notamment pour les visiteurs internationaux qui ne pourront se déplacer, la plateforme sera accessible sur un créneau plus large que le salon physique puisqu’elle courra jusqu’au 25 septembre. Les exposants y disposeront d’un espace digital pour présenter leurs produits, rencontrer les visiteurs et rentabiliser leur présence physique par un apport complémentaire de contacts.

Des signaux au vert

« Il s’agit de donner toutes les chances de la rencontre via tous les canaux », a confié Patricia Berthomier-Massip, présidente de SPAS Organisation, « Nous sommes un des premiers événements de la rentrée. Nous accompagnons cette reprise. La bio connaît une croissance soutenue depuis des années. Cela confirme la bonne santé du salon dont la vocation est de pousser cette même croissance ». Et tous les signaux semblent pour le moment au vert pour l’organisateur : plus de 200 nouveaux exposants seront présents cette année, 600 sont déjà inscrits et les visiteurs se pré-enregistrent dans les mêmes proportions qu’en 2018. « La crise du Covid a été une période d’incertitude sanitaire et économique mais aussi un accélérateur de tendances dont celles que promeut la bio à savoir le local, les circuits courts, le commerce équitable et les autres façons de consommer. Les consommateurs ont cherché des valeurs refuge et la bio en a fait partie », analyse Pierrick De Ronne, président de Natexbio.

Chloé Labiche
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