Opération « petit déjeuner gratuit à l’école » : l’Etat met 6 M€ sur la table

Claire Cosson
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GESTION DIRECTE SCOLAIRE
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Déjà testée dans huit académies pour débuter, cette mesure du plan pauvreté devrait concerner à terme 100 000 enfants scolarisés dans des territoires dits "prioritaires".
Les écoliers des territoires dits « prioritaires » ont de quoi se réjouir. L’État va financer les petits déjeuners gratuits à l’école à hauteur de 6 M€ en 2019, ont annoncé de jour le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos.
Cette initiative qui fait partie des promesses du plan pauvreté, annoncé en septembre dernier par le président de la République, concernera à terme "100 000 enfants" dans les "territoires prioritaires", précisent les deux ministres. Déjà déployée dans huit académies pilotes que sont Amiens, La Réunion, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles, l’opération sera "généralisée au mois de septembre à l’ensemble du territoire français".
12 M€ en année pleine"L’objectif est de permettre aux enfants de ne pas commencer la journée le ventre vide, de rester concentrés pendant toute la matinée et ainsi d’apprendre dans les meilleures conditions", indiquent les deux ministres qui se rendent ce matin dans une école de l’Oise (60) pour partager un petit déjeuner avec les élèves. Pour bénéficier de ce dispositif, les écoles doivent être volontaires et appartenir à une zone REP (réseau d’éducation prioritaire), REP+ ou quartiers politique de la ville ou encore certaines zones rurales où "le besoin social est identifié". Le ministère de l’Éducation nationale pilotera ce dispositif qui sera budgété à hauteur de "12 M€ en année pleine, dès 2020". 
Claire Cosson
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