Plan Vigipirate : la chaîne alimentaire à nouveau sur le pied de guerre

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Dans un contexte de menace terroriste qui demeure à un niveau élevé, la posture Vigipirate été – rentrée 2019 est à nouveau activée depuis le 7 mai dernier et ce jusqu’au 18 octobre, veille des vacances de la Toussaint.Ce dispositif concerne tous acteurs du secteur alimentaire, y compris la restauration collective. Il permet d’adapter les mesures de sécurité nationale à la période estivale et d’anticiper les rentrées scolaire et universitaire.
«L’arrestation en Sardaigne, fin septembre 2018, d’une personne soupçonnée de vouloir contaminer un réservoir d’eau, doit inciter à maintenir un haut niveau de vigilance afin d’éviter toute action malveillante, criminelle ou terroristes sur la chaîne alimentaire », précise le ministère de l’agriculture dans un note destinée aux opérateurs de la chaîne alimentaire.Concrètement, les entreprises du secteur alimentaire doivent maintenir les mesures de prévention et de protection définies dans les plans de sûreté interne (PSI). Ces plans prennent en compte les recommandations faites dans le guide pour la protection de la chaîne alimentaire contre les risques d’actions malveillantes, criminelles ou terroristes. Ces recommandations s’articulent autour de 5 domaines (accès, flux, personnel, stocks et process) et 5 secteurs particuliers (collecte, import, transport/logistique, restauration et distribution).La note appelle à redoubler de vigilance concernant les abords et entrées dans les bâtiments. Les acteurs concernés doivent signaler les comportements suspects dans les locaux de fabrication ou d’entreposage (y compris en libre-service) et assurer le maintien de l'intégrité des produits (matières premières, produits intermédiaires et produits finis, emballages et conditionnements). Au menu également, chaque acteur devra disposer d’un plan d’identification des zones accessibles ou non au public.