Prime Covid-19 : Restalliance crie à l’injustice sociale

Claire Cosson
SRC SANTE
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Le 8 mai dernier, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, annonçait le versement d’une prime exceptionnelle de 1 000 à 1 500 € pour les professionnels des secteurs sociaux et médico-sociaux impliqués durant la crise sanitaire. Présents dans ces secteurs, les collaborateurs de Restalliance, et ceux de s autres sociétés de bionettoyage et restauration collective, sont oubliés.

Les collaborateurs de Restalliance l’attendaient cette fameuse prime Covid-19. D’autant qu’à en croire les déclarations d’Olivier Véran, cette prime concernait tous « les professionnels présents durant la crise, quel que soit leur statut, de tous les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), ainsi que des établissements et services accompagnant les personnes en situation de handicap qui sont financés ou co-financés par l'assurance maladie. »

Des collaborateurs "sous-traités"

Reste qu’apparemment, le personnel des sociétés de restauration collective et de bionettoyage ne seraient pas concernés par le dispositif annoncé par le gouvernement. De quoi faire monter au créneau Restalliance, dont les 2 800 collaborateurs ont assuré au sein des Ehpad et des établissements médico-sociaux dans lesquels ils travaillent au quotidien la cuisine, le service des repas et le nettoyage des locaux, y compris la désinfection des chambres accueillant des patients atteints du Covid-19. « Ils sont à ce jour les grands oubliés des circulaires gouvernementales sur cette prime, au seul motif d'être des collaborateurs « sous-traités » et non directement salariés des établissements », déclare le président de Restalliance.

Injustice sociale notoire

Criant à l’injustice sociale, la SRC vient d'interpeler le Premier ministre et le ministre des solidarités et de la santé pour dénoncer fermement cette reconnaissance nationale à deux vitesses et obtenir une égalité de traitement pour leurs salariés. "La situation actuelle crée en effet une injustice notoire, avec une rupture d'égalité manifeste entre des salariés exerçant au sein des établissements les mêmes fonctions de cuisinier, de chef-gérant, d'agent d'entretien, de personnel d'appui", clame Restalliance. Affaire à suivre... .

CC

Claire Cosson
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