Louis-le-Grand chouchoute les assiettes de ses élèves

Les nourritures terrestres comptent également. La preuve. Le lycée LLG vient de rejoindre la démarche Mon Restau Responsable. « Bien nourrir nos élèves, de manière saine et durable, c’est une priorité ! », a affirmé Joël Bianco, proviseur du lycée, lors de la séance publique du 16 février. Un engagement qui résulte d’un important travail mené en amont par l’équipe de restauration, orchestrée par Stéphane Thiriat, accompagné dans la démarche par le cabinet Agriate Conseil.

Soucieux de la qualité de l’alimentation proposée aux internes et demi-pensionnaires (2 000 repas/ jour dont entre 250 et 300 petits-déjeuners, 1 400 déjeuners et 400 dîners), le lycée a décidé en 2019 d’intégrer le groupement d’achats de denrées de la Caisse des Ecoles du 5è arrondissement de Paris. 

« Depuis plus de trois ans, nous achetons en circuit court les produits bruts aux agriculteurs et éleveurs», explique le chef de cuisine. Doté de nouveaux matériels de cuisine (investissement d’environ 250 000 €), Louis-le-Grand achète désormais du bœuf bio à l’équilibre (l’équivalent d’une dizaine de bêtes à l’année), des fromages en meule, des produits lactés en seau…

De quoi modifier en profondeur les méthodes de travail ainsi que la qualité dans l’assiette. « Aujourd’hui, Louis-le-Grand affiche 40 % de produits bio en valeur d’achats avec un coût denrées moyen de 2,30 € pour le repas de midi », précise Alexandre Chamberland, référent politique alimentaire Agriate Conseil.

« Ce qui est également très valorisant dans l’idée de réaliser une cuisine responsable, c’est que nous avons un contact réel avec les agriculteurs et que nous adaptons à leurs besoins. De cette manière, ils peuvent répondre aux appels d’offres publics. Sans oublier que nous contribuons aussi à l’éducation alimentaire de nos élèves », confie Stéphane Thiriat. 
Ces derniers sont en effet partie prenante dans cette démarche via l’association Louis-le-Grand Green et le Conseil de la vie lycéenne de LLG. Et, ils sont fans. Ils iront d’ailleurs prochainement à la rencontre des producteurs en visitant les exploitations. La boucle est bouclée !