Sortie du plastique : les solutions pratico-pratiques mises en œuvre par Agores
Nombre de professionnels de la restauration collective l'attendait avec impatience. C'est fait ! Après les livres blancs 1 & 2, Agores, a bouclé son 3ème opus sur la sortie du plastique. Un recueil pratico-pratique particulièrement intéressant. Pourquoi ? Parce qu'il présente des solutions techniques déjà mise en oeuvre sur le terrain.
La date du 1er janvier 2025 est désormais imminente. Et avec elle, la suppression des contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en plastique à usage unique en restauration scolaire, et universitaire, devient concrète. « Nous ne serons pas tous prêts et loin de là. Proroger cette échéance serait toutefois envoyer un signal fort à tous les acteurs qui ne se sont pas pour l’instant saisis de la question », confie Christophe Hébert, président de l’association des directeurs de la restauration territoriale. Pionnier sur la question des alternatives aux plastiques en restauration collective, Agores opte donc pour l’action et l’information. Raison pour laquelle elle a choisi de publier un nouvel opus (de 68 pages) sur le sujet qui devrait aider les retardataires à réaliser leur choix.
Baptisé « Recueil de solutions techniques », ce troisième ouvrage, très attendu, s’inscrit dans le prolongement des deux premiers livres blancs publiés par l’organisation. Mais, mieux encore : celui-ci apporte un éclairage pragmatique, accompagné d’un panorama de solutions techniques éprouvées, mises en œuvre dans des collectivités. « Ce recueil est né des échanges avec les fournisseurs présents au Forum à Auch en 2023 qui traitaient de la problématique du plastique », explique le président. Et de poursuivre, « nous avons compris que si nous avancions sur le sujet, les industriels avanceraient aussi ».
10 solutions techniques déjà appliquées
Le résultat de cette décision est à la hauteur de la qualité du recueil dont la conception a été pilotée par Maxime Cordier, vice-président de l’association. Concrètement, ce dernier présente 10 solutions techniques fournisseurs étayées par des exemples concrets d’utilisation par des collectivités. Les solutions sont classées en deux grandes familles : les conditionnements (Enodis-Rieber, Arc, Restobac, Rescaset, et Matfer Bourgeat pour l’inox), Arc (pour le verre) et Sorepac (cellulose) et les services et prestations annexes (Options Solutions et Uzaje pour la laverie), Tracamatrix (traçabilité) et Mecapack (automatisation). « Il ne s’agit pas d’un recueil exhaustif de l’offre du marché, mais d’un arrêt sur image des produits et solutions proposés par nos partenaires. Et chacun est accompagné d’’un retour d’expérience circonstancié comprenant des données concrètes et chiffrées du terrain. Sans oublier de communiquer les coordonnées de la personne à contacter », détaille Maxime Cordier.
4 schémas d’organisation
Démarche véritablement pratico-pratique. Tout comme le fait que ce recueil identifie quatre schémas d’organisations différents (mode transitoire, mixte, 100 % réutilisable et autre process de restauration) au sein des établissements adhérents à l’association, qui traduisent chacun une manière de gérer la transition pour les collectivités, selon leur taille, leurs moyens, leurs contraintes spatiales ou d’organisations. Ainsi peut-on apprendre que la cuisine centrale de Colomiers (30) travaille en mode transitoire avec l’utilisation de barquettes en cellulose biosourcées. Compte tenu de son budget financier, la cuisine de Lons-le-Saulnier (39), elle, est ne mode mixte. A savoir, elle conditionne des plats à froid en unité de production dans des barquettes en plastique, puis les transferts dans des contenants inox pour la réchauffe et le service dans les satellites depuis septembre. D’autres cuisines, comme Fontenay-sous-Bois (93) ou bien Harfleur, et Poitiers, ont fait le choix historique de l’inox. Autant d’éléments qui ont de quoi éclairer fortement les lanternes de nombreux acteurs !