Serenest s’inspire de la restauration commerciale

Claire Cosson
SRC ENTREPRISES
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« La restauration collective est morte ». Philipe Granatini, président du groupe Serenest, ne mâche pas ses mots. Sur le marché de l’entreprise sur lequel sa société s’est positionnée, la concurrence avec la restauration commerciale et rapide est particulièrement forte. « Il faut proposer un cadre et une restauration équivalentes pour inciter les clients à rester. Avec BeINSPORTS et le PSG, situés à Boulogne Billancourt, nous avons donc lancé le 1er février une offre snacking comprenant : kebabs, salades et sandwichs sur mesure, pizzas, sushis… Les salariés cherchent avant tout de la diversité », indique le responsable qui a travaillé dans des groupes de restauration collective. Résultat : sur les 400 clients, 150 commandent quotidiennement l’offre.

Rachat d’un grossiste en fruits et légumesSerenest, qui vient de signer un contrat avec le siège social de Volkswagen à Roissy, gère aujourd'hui en direct 20 restaurants en Ile-de-France et réalise un chiffre d’affaires de 16,7 M€ en 2018 (+25 % par rapport à l’an dernier).Le groupe s’approvisionne essentiellement sur le marché de Rungis en produits frais et de saison. Il a toutefois franchi une étape supplémentaire en rachetant au 1e avril dernier un grossiste en fruits et légumes, au CA de 5 M€ « pour réduire le nombre d’intermédiaires et proposer plus de produits bio à l’avenir. » Son objectif à fin 2020 : proposer 50 % de bio sur tous les restaurants.Le dynamisme de Serenest passe aussi par une forte digitalisation. « Nous avons développé une application sur laquelle les clients peuvent recevoir leur ticket de caisse, envoyer des messages, réserver les invendus des restaurants, ainsi qu’une page Facebook, ajoute Philippe Granatini. Notre projet : développer l’auto-encaissement."
Claire Cosson
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