Sponsorisé par Volaille Française

L’affichage de l’origine des volailles - désormais obligatoire au restaurant

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clientèle de restaurant

La Volaille Française compte bien répondre présente pour satisfaire l’appétit des Français pour sa viande consensuelle et relativement économique. Elle bénéficie depuis peu d’un allié de choix : la loi. 

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Un décret récent, le n°2022-65 publié au Journal officiel le 27 janvier 2022 et entré en application le 1er mars suivant, rend en effet obligatoire l’affichage de l’origine de toutes les viandes servies dans la restauration hors domicile (RHD), traditionnelle et collective. La précision du pays d’élevage comme celui d’abattage des viandes achetées crues (fraîches ou surgelées) et cuisinées n’est donc plus une option. Ils doivent être détaillés lorsqu'ils sont différents, le lieu d'origine suffit lorsqu'ils sont identiques.
Autrement dit, bistrots, gastros ou cantines doivent indiquer à leurs consommateurs l'origine des volailles, porcs et moutons qu'ils cuisinent, comme c'était déjà le cas depuis vingt ans pour les viandes bovines (bœuf et veau) non transformées.

Cette évolution législative répond à une demande forte des consommateurs et 82 % d’entre eux se déclarent d’ailleurs satisfaits de cette obligation d’affichage de l’origine de la volaille en RHD *. Une exigence de transparence qui va de pair avec le souhait de manger français : quasiment tous les sondés veulent retrouver de la Volaille Française dans leur assiette, dans les restaurants traditionnels indépendants (pour 93 % d’entre eux, +2 pts par rapport à 2018), les cantines scolaires ou d’entreprise (à 92 %, +4 pts par rapport 2018), les chaînes de restaurant (89 % ; +2 pts vs 2018), la restauration rapide (88%, +1 pt vs 2018) ou encore les boulangeries (87 %) *. 
 

Bonnes pratiques

Cette nouvelle contrainte ne fait pas peur aux nombreux restaurateurs qui privilégient déjà l’origine France, bien conscients de l’atout qu’elle représente auprès de leur clientèle. Au Borromée, dans le 15ème arrondissement de Paris, « un petit panneau à l’entrée de l’établissement indique l’origine des viandes et/ou nous l’ajoutons sur l’ardoise. Les clients doivent avoir accès à l’information sans avoir à le demander » affirme Steeve Bellanger, chef et gérant-associé du restaurant avec Romain Sitzia. « Expliquer que nous servons uniquement de la Volaille Française est très valorisant car cela équivaut à une charte de qualité et nos clients l’ont bien compris » ajoute-t-il. Ce bistro moderne, qui sert en moyenne 70 couverts par jour, propose des produits frais et de qualité, dont 100 % de Volaille Française. Ses chapons, poulardes et poulets sont tous nés, élevés et abattus en France et le restaurateur assure ne pas avoir de problème d’approvisionnement. L’établissement travaille en direct avec un éleveur à côté d’Orléans pour de petites quantités et avec Avigros, grossiste à Rungis. Ce dernier, lauréat du prix Volaillissimes 2021, propose un « poulet jaune 120 jours » made in France qui régale parfois celles et ceux qui s’attablent au Borromée. « Quand le prix entre dans notre budget, nous achetons de la volaille Label Rouge ou AOP comme la volaille de Bresse pour les moments festifs. Quand nous cuisinons ces produits d’exception, nous l’indiquons à nos clients qui peuvent ainsi faire la différence et en acheter eux-mêmes » précise le professionnel. 

Appétence des Français pour la viande de volaille, préférence pour l’origine France, intérêt bien compris des restaurateurs et obligation légale d’indiquer l’origine des volailles : tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour hisser la Volaille Française tout en haut de l’affiche !


* Sondage OpinionWay réalisé en février 2022 pour l’Association de Promotion de la Volaille Française (APVF).
 

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