Buffalo Grill, solide sur ses appuis

Chloé Labiche
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Buffalo Grill

Retour en force du géant de la restauration chaînée. Après une période de réorganisation post-Covid, Buffalo Grill reprend la parole et affiche ses ambitions.

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Avec un chiffre d’affaires de 508 M€ en 2023, en croissance de 6,5 % vs 2022, Buffalo Grill affiche un résultat opérationnel en rebond de 36 M€, 173 M€ de capitaux propres, une trésorerie de 68 M€ et des dettes financières à hauteur de 48 M€. Depuis février 2022, Robert Guillet a succédé à Jocelyn Olive à la direction générale de l'enseigne avec comme mission de se recentrer autour de la marque. 

Exit donc Napaqaro, lancé en 2020 dans le but de construire un groupe de restauration multimarque, l’entité a disparu en 2023 après la cession de Courtepaille et l’émancipation de Popeye’s qui appartient toujours, comme Buffalo Grill, à TDR Capital. Si avec 146 restaurants franchisés sur plus de 328, le réseau demeure très succursaliste, l’ambition est d’opérer une mue progressive vers plus de franchise. En 2024, le réseau comptera 25 franchises de plus, majoritairement des conversions, et prévoit le même volume en 2025. 

Nouveau concept et ADN

Pour porter son développement la marque s’appuie sur son nouveau concept baptisé American Road Trip qui accentue l’ambiance US et les références à ses grands espaces. Avec succès, puisque les unités déjà converties enregistrent des hausses de CA de 18 à 30 %. Si déjà un tiers du réseau a basculé vers le concept lancé en 2019, une cinquantaine aux couleurs de cette toute dernière version devrait être finalisée pour 2025. 

« L’objectif est de se recentrer sur des sites de 130 à 170 couverts et des villes de 15-20 000 habitants. C’est notre cible de développement. Le projet est d’aller chercher un modèle économique pour des restaurants à 1,5 M€ », détaille Emmanuel Zeller, directeur du développement pour qui la clé de la pérennité est « d’être capable de moderniser une marque en restant accroché à l’ADN de départ »

Parmi les marqueurs forts : l’expérience client associée à des tarif abordables avec un ticket moyen à 20 €. « Nous sommes venus donner de l’ampleur au positionnement prix en démarrant avec un potato bun/salade servi à table pour 7,90 €, puis cela peut monter à plus de 30 € avec une côte bœuf charolaise ou limousine. L’idée est d’avoir un éventail large »

Une fidélité à ses fondamentaux qui n’empêche pas la chaîne d’évoluer. Elle réalise ainsi entre 8 et 10 % de son CA avec la vente à emporter et la livraison. Ses nouveaux restaurants disposent d’ailleurs désormais d’une fenêtre dédiée à cette activité.

Chloé Labiche
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