Un vin de fraîcheur souffle sur le CHR
La dernière innovation de Castel Frères s’annonce comme le succès de l’été. La Frisquette, c’est son petit nom, est dans l’air du temps et colle aux nouvelles habitudes de consommation. En particulier celles des plus jeunes que le vin peut effrayer ou ennuyer, perçu parfois comme la « boisson de papa », moins séduisante que la bière et les spiritueux portés par une communication moderne, simple et efficace.
L’objectif de cette nouvelle cuvée ? « Occuper le terrain de la bière à l’heure de l’apéro, une tranche horaire très dynamique en période estivale — qu’il s’agisse de la fréquentation des terrasses ou du ticket moyen — mais pendant laquelle le vin est encore sous-représenté » explique Mathieu Verdun, directeur des clients nationaux pour la RHF chez Castel Frères. Et pour y parvenir, La Frisquette mise sur sa fraîcheur, dans le verre comme sur l’étiquette. Avec son faible degré d’alcool (10°) et son design impactant, elle devrait en effet séduire les papilles et marquer les esprits du plus grand nombre, la génération des 18-25 ans n’ayant pas le monopole du plaisir !
Par ces temps de réchauffement, obtenir un vin désaltérant aura nécessité plusieurs années d’essais. D’autant que les flacons sont garantis sans désalcoolisation. « Nous parvenons naturellement à ce taux d’alcool, en récoltant plus précocement des parcelles sélectionnées pour leur feuillage important et un rendement maîtrisé, clefs d’une bonne maturité polyphénolique » précise Thomas Lancray, œnologue des Marques de Castel. En cave, il faut beaucoup de technicité pour que l’acidité ne soit pas trop marquée tout en conservant la complexité aromatique.
Et dans le verre ?
Pari réussi pour l’IGP Pays d’Oc blanc qui embauche les agrumes (pamplemousse) avec une touche florale. Un millésime 2022 très chaud et la fermentation malolactique ont complètement assagi l’acidité. La bouche aromatique et fraîche se conclut par une pointe d’amertume salivante qui donne envie d’y revenir.
L’IGP Pays d’Oc rosé présente un vin plus acidulé avec un bel équilibre grâce à une bouche plus charnue et généreuse. Si un pressurage direct garantit la teinte rose pâle qui plaît aux consommateurs, une fermentation malolactique partielle et l’élevage sur lies apportent du gras. En bouche, une palette d’arômes de petits fruits rouges frais accompagne très bien la sensation de vivacité.
Présentées au Sirha Lyon, les deux cuvées seront disponibles dès le mois de mars prochain dans les cafés, hôtels et restaurants qui en auront l’exclusivité. « Les principaux acteurs de la distribution de boissons en CHR valident l’idée et le produit sur les aspects fraîcheur et aromatique. Les référencements sont déjà validés. » se réjouit Mathieu Verdun.
Ces vins de fraîcheur devraient faire un malheur à l’happy hour. La Frisquette, vent de nouveauté décomplexé, pourrait même attiser la flamme des soirées estivales !