Lactem, le coffee-shop passionné et engagé

Ouvrir un coffee-shop, sans expérience dans le domaine, et seule ? Voici ce qu’a accompli Hoëlle Jego il y a 7 ans avec Lactem. Après 7 mois en Angleterre, cette jeune attachée de presse sans connaissance dans le domaine a sauté le pas. « Un jour, j’ai voulu créer mon coffee-shop car j’adorais le concept, et dès le lendemain j’ai commencé mon business plan », raconte Hoëlle Jego, sourire aux lèvres. C'est donc seule et avec un investissement de départ de 200 k€, qu'elle ouvre son premier établissement, rue du Faubourg-Montmartre, à Paris, dans le 9e arrondissement. 

Depuis, elle a été rejoint dans l'aventure par son amie d'enfance, Leslie Velez, pour ouvrir un second établissement au Palais-Royal. Un établissement plus grand, qui nécessite 300 k€ d'investissement. 

Si Lactem est si spécial, c’est parce qu’il suit une idée très simple : la carte est presque intégralement végétarienne, sans pour autant s’en vanter. « En tant que végétarienne, je voulais que Lactem suive mes convictions. Par contre, ce n’est pas marqué sur le menu, car je ne voulais pas mettre des personnes de côté. Certains peuvent ne pas s’y retrouver », ajoute Hoëlle Jego. En travaillant avec FoodFlow pour les pâtisseries et Fêve ou Belleville pour les grains de café, Lactem propose une traçabilité transparente, en misant sur un sourcing principalement français.

Avec un ticket moyen de 8 à 10 €, les points de vente réalisent entre 20 000 et 25 000 € de chiffre d'affaires mensuel : « Notre ambition est d’atteindre les 30 000 € de CA. » Si l’objectif n’est pas de se développer tout de suite, Hoëlle Jego avoue y réfléchir : « Pour le moment, je préfère peaufiner les détails et ne pas me précipiter. Si, depuis le début, je me suis débrouillée pour financer les ouvertures, pourquoi pas me rapprocher d’un fonds d’investissement plus tard ! »
 

Retrouvez Lactem en vidéo sur le compte Instagram de Zepros Snack.