A la Maison de la RATP: Madame et Monsieur sont servis à « table » !

, mis à jour le 15/03/2022 à 15h47
GESTION DIRECTE ENTREPRISE
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Être servi à table dans un restaurant d’entreprise, beaucoup en rêvent. A la Maison de la RATP, au siège parisien (XIIe), le rêve deviendra réalité en septembre. Le pari semble osé. Pourtant, tout a été pensé dans les moindres détails. « Ce restaurant était vieillissant et nous avions une énorme problématique de gestion des files d’attente », explique Sandrine de Carvalho, directrice adjointe à la direction de la restauration du CE RATP. Au moment de rénover, le CE, qui gère le site, engage une réflexion avec pour conseil Marc Grandmougin, fondateur d’AC2R. Objectif numéro 1 : le futur restaurant doit satisfaire un client souhaitant manger vite et bon. Assez vite, l’idée du service à table s’impose. Mais, deux ans d’études auront été nécessaires pour tout caler.
Un restaurant flambant neufLe résultat : une véritable « révolution » ! Côté scène, un espace de vie (600 places assises) déclinée dans 4 ambiances. Le tout agencé (SLA Architecture) à la manière de boutiques dans une rue commerçante et à disposition du personnel pour du coworking en dehors des heures de repas. Au service, des hôtesses, équipées de tablettes, qui placent le client selon l’occupation. Une fois assis, celui-ci, qui a précommandé son menu (3 entrées, 3 plats dont 1 grillade, 3 fromages et 3 desserts changeant chaque jour) via une application de MM Call, le valide et règle en un clic.
D'une cuisine sur place à une unité de dressageCôté cour, ça décoiffe aussi. La cuisine sur place devient une unité de dressage. « Les plats sont désormais produits dans la cuisine centrale de la RATP à Sucy-en-Brie (94) où le fait maison est privilégié (pain, pâtisserie…) et livrés en liaison froide », précise la directrice adjointe. La commande client enregistrée, les plateaux sont transportés par 3 automates (Omron) pour faciliter le travail du personnel, contrôlés par les chefs de rang et servis aussitôt aux convives grâce à un système de géolocalisation. « Optimisation du temps de service, gestion des stocks en temps réel, réduction du gaspillage alimentaire… tout y est avec la convivialité en plus », souligne la responsable. Livré à la rentrée, le projet, financé par la RATP, pourra servir à terme 2 000 repas/jour. Duplicable à partir de 300 couverts, il comporte une seconde phase avec un bistro et une épicerie.
Rédactrice en chef de Zepros La Collective, Claire Cosson cultive une passion singulière pour l’univers de la restauration collective. Depuis plus de vingt ans, elle observe et décrypte les mutations d’un secteur souvent discret mais essentiel.
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