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Surpoids et obésité, la nouvelle pandémie des Français

Claire Cosson
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Rien ne va plus au pays du bien manger ! Selon une étude menée à l’initiative de la Ligue contre l’obésité et coordonnée par les chercheurs de l’Inserm et du CHU de Montpellier, interrogeant 10 000 adultes français en 2020, 47,3 % sont en surpoids ou obèses, soit près d'une personne sur deux dans l'Hexagone. 

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Si la prévalence du surpoids semble relativement stable, celle de l’obésité ne cesse de croître. D’après les auteurs, le nombre de personnes obèses a doublé depuis 1997 passant de 8,5 % à 17 % . Toutes les tranches d’âges sont concernées par le phénomène. « Néanmoins, les tendances se révèlent plus inquiétantes pour les tranches d’âges les plus jeunes. Depuis 1997, l’obésité des 18-24 ans a été multiplié par plus de 4, et par près de 3 chez les 25-34 ans, quand l’augmentation chez les 55 ans et plus est plus faible depuis 2009 », soulignent Annick Fontbonne, chercheuse à l’Inserm et David Nocca, médecin au CHU de Montpellier, auteurs de l’étude.
Autre constat loin d’être anecdotique : l’obésité frappe de manière différente dans les régions françaises. La prévalence de cette dernière dépasse 20 % dans le Nord et le Nord-Est et elle est la plus basse (moins de 14,5 %) en Ile-de-France et dans les Pays de la Loire. La qualification professionnelle entre également en jeu. Il y a ainsi plus de personnes atteintes d’obésité chez les ouvriers (18 %) que chez les cadres (9,9 %). A l’évidence, moins de moyens financiers génèrent une moins bonne alimentation… 
Face à cette nouvelle donne, les auteurs estiment qu’une « meilleure prise en charge de l’obésité s’impose ». Les interventions portant sur le mode de vie constituent, bien sûr, la première solution de cette prise en charge : comportement alimentaire, éducation à l’alimentation, sommeil, activité sportive… Mais, ils jugent indispensable de considérer l’obésité comme une maladie. Ce qui n’est pas réellement encore le cas aujourd’hui. 

Claire Cosson
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